Câliner un enfant malade à l’hôpital. C’est une des missions que propose l’association Main dans la Main à ses bénévoles que l’on appelle « les berceuses », et qui apportent douceur et apaisement dans neuf établissements hospitaliers de la région parisienne.Parce que les parents d’enfants hospitalisés ne peuvent pas toujours être présents à 100% auprès d’eux, parce que le personnel de l’équipe soignante est occupé par les soins médicaux, l’association Main dans la Main, créée en 1987 et reconnue d’utilité publique en 1999, recrute et organise une armée de bénévoles pour câliner les bébés hospitalisés. En région parisienne, des bénévoles sont présents dans neuf hôpitaux (dont Necker-Enfants Malades, Trousseau, Robert Debré, …) afin de câliner et bercer les nouveau-nés hospitalisés dans des services pédiatriques.
Les bienfaits des câlins sur les bébés
Dans un environnement inconnu tel que l’hôpital, dans des situations parfois compliquées ou stressantes, recevoir des marques de tendresse détend, apaise, voire soignent, les tout-petits. La mission peut faire sourire, mais elle est importante pour le bien-être des petits patients. Les caresses, massages ou câlins, favorisent la sécrétion de l’ocytocine, une hormone qui joue un rôle important dans la détente du corps et le calme émotionnel.
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“Le nourrisson passe d’une situation d’inconfort à une situation de confort et c’est un problème purement physique”, explique Véronique Abadi, responsable du service pédiatrie générale à l’Hôpital Necker au micro de France Inter. “Il passe de “Je suis seul, il fait froid, personne ne me touche”, à “on me cajole, il y a du mouvement, il y a de l’odeur, il y a une voix, il y a un rythme”, poursuit-elle. “Pour nous, c’est un apport important parce que du coup, ce sont des enfants calmes, des enfants plus faciles à apprécier sur le plan médical, des enfants qui vont mieux”. De plus, il a été démontré que le contact physique régulier avec un nourrisson favorise sa prise de poids, renforce son système immunitaire et améliore son développement cognitif.
De la chaleur aussi pour les bénévoles
Les « berceuses », comme sont surnommées ces femmes bénévoles, rencontrent des situations parfois difficiles, mais aussi de la joie, des rires et des sourires, là où elles s’attendaient à ne voir que de la souffrance. Marie-Pascale, bénévole au sein de l’association Main dans la Main, témoigne : « Que dire de plus sur ce que nous apporte ces enfants si courageux qui, atteints parfois de maladies graves, sont encore capables de rendre un adulte si heureux devant tant de sourires et de rires! Cela fait presque deux mois que j’ai commencé en tant que berceuse dans le service de métabolisme, et j’ai hâte d’arriver le mercredi pour retrouver ce moment de partage avec enfants et parents! »
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Petit éloge de la tendresse
S’engager dans le bénévolat auprès des enfants à l’hôpital est un acte important et exigeant. Si vous souhaitez vous impliquer dans l’association, il existe certaines conditions : être âgé d’au moins 20 ans, s’engager minimum pour un an, et disposer, en semaine, de quatre heures consécutives à heures et jours fixes (avec huit à dix semaines de vacances), ou être disponible le week-end une semaine sur deux et quatre semaines pendant les vacances, et s’engager à suivre une journée de formation après trois mois sur le terrain.
Pour en savoir plus : Main dans la main 01 44 49 47 22 23