La foi s’exprime de plus en plus dans le football, notamment grâce à l’influence des Sud-américains. Une équipe type des meilleurs joueurs de foot chrétiens qui ont évolué dans le championnat français.
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“Si les meilleurs chrétiens jouaient sous le même maillot, le Jésus Football Club serait l’une des plus belles équipes du monde”, relevait le reportage “Jésus Football Club” diffusé en 2015 sur Canal + Sport. Ce dernier montrait l’intérêt croissant des joueurs de foot pour le christianisme. Récemment, c’est Ivan Santini qui nous a rappelé cette réalité. L’attaquant croate qui évolue à Caen expliquait en décembre dernier au quotidien Ouest France l’importance de Dieu pour lui. Aleteia vous propose une équipe-type des chrétiens de la Ligue 1.
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Gardien
Steve Mandanda (Olympique de Marseille) : Doublure d’Hugo Lloris en équipe de France et coqueluche du Stade Vélodrome, le gardien de but a passé presque l’intégralité de sa carrière en Ligue 1. Formé au Havre, il rejoint l’Olympique de Marseille en 2007. Il ne quitte la cité phocéenne qu’en 2016 pour réaliser une saison outre-Manche à Crystal Palace. C’est en héros qu’il est revenu l’année d’après sur la Canebière. Le 15 octobre dernier, avec 453 matchs, Mandanda devient le recordman du nombre de matchs joués sous le maillot de l’OM. Mais le gardien est aussi un chrétien discret. En décembre dernier, lors d’un long entretien accordé au quotidien L’Équipe, dont de nombreux extraits ont été rapportés dans la presse, il explique comment il a failli être tétraplégique à cause d’un accident de voiture sur l’autoroute. “J’aurais pu mourir ou provoquer un carambolage et prendre une vie. C’est peut-être le jour où Dieu m’a aidé.”
Défenseurs
Mathieu Debuchy (Girondins de Bordeaux) : L’arrière-droit français est devenu une légende du stade Pierre-Mauroy après 10 saisons passées en professionnel à Lille (2003-2013). Après trois saisons passées outre-Manche, à Newcastle et à Arsenal, Debuchy est revenu aux Girondins de Bordeaux. Malheureusement, depuis deux ans, les blessures freinent sa carrière. Titulaire en équipe de France lors de la Coupe du Monde 2014, Mathieu Debuchy compte aujourd’hui 27 sélections. À l’instar de certains de ses coéquipiers comme Olivier Giroud, Yohan Cabaye ou Antoine Griezmann, il ne fait pas mystère de sa foi, comme en témoigne le chapelet tatoué sur son corps. En juin 2012, alors qu’un journaliste du Parisien lui demande : “Vous êtes catholique ?”, il répond : “Oui, et pratiquant, même si ce n’est pas évident pour moi d’aller régulièrement à l’église. Mais je prie tous les soirs pour les miens. Je crois profondément en Dieu, à ce qu’il peut apporter à ma famille. C’est ce que je demande dans mes prières”.
Thiago Silva (Paris Saint-Germain) : En juillet 2012, le défenseur central du Milan AC arrive dans la capitale française avec le statut de capitaine de l’équipe du Brésil. Considéré comme l’un des meilleurs du monde à son poste, il est titulaire pour sa sixième saison d’affilé au PSG. Il fait partie de la bande de joueurs évangéliques dévoilée par le documentaire “Jésus Football Club”. “J’ai failli mourir quand j’ai eu une tuberculose en Russie il y a quelques années. Et Dieu m’a sauvé”, confessait-il. En février 2017, Thiago Silva avouait aussi “prier Dieu” pour arrêter la MSN (Messi-Suarez-Neymar), redoutable trio offensif du FC Barcelone de l’époque.
David Alcibiade (FC Nantes) : Formé à Lille, le défenseur évolue au FC Nantes depuis l’été 2011.Malgré un début de carrière en dents-de-scie, le Cristolien tente de s’imposer au sein d’une équipe en forme (5e à la mi-saison). Chrétien pratiquant, il confiait à Aleteia le mois dernier : “Ma relation avec Jésus ne se limite pas seulement au dimanche. J’ai mes temps réguliers en semaine où je prie, je lis la bible, je loue Dieu”.
Marquinhos (Paris Saint-Germain) : Défenseur central ou latéral, l’international brésilien évolue au PSG depuis 2013. Comme ses compatriotes, il est évangélique. Discret sur sa foi, il reverse cependant une partie de son salaire à son église. Il remercie régulièrement Dieu en interview.
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Milieux de terrain
Lucas Moura (Paris Saint-Germain) : Au PSG depuis 2013, l’ailier droit brésilien s’est imposé au fil des saisons comme un titulaire. Reconnu pour sa vitesse balle aux pieds, il compte également 35 sélections nationales. Évangélique comme ses autres compatriotes de l’effectif parisien il expliquait au Parisien, en 2015, que depuis qu’il est en France, il s’est “rapproché de Dieu, de sa parole” et “organise des réunions de culte à la maison”, toutes les semaines. Il tweete souvent en ce sens. Son compte affiche d’ailleurs fièrement un court passage de l’Évangile de saint Jean : “Moi, je suis le Chemin, la Vérité et la Vie” (Jn, 14, 6).
"Je suis le chemin, la vérité et la vie. Nul ne vient au Père que par moi" (Jean 14:6). Jésus est venu sur terre pour que tu connaisses l'amour de Dieu.
— Lucas Moura (@LucasMoura7) December 21, 2017
"Ta promesse me fait vivre, voilà ce qui me console" (Psaume 119:50). Dieu accomplira toujours ses promesses envers toi. Tiens bon!
— Lucas Moura (@LucasMoura7) December 15, 2017
Rémy Cabella (AS Saint-Etienne) : “Jésus Football Club” nous apprend que le club de Montpellier (MHSC) s’appuie sur l’Église catholique dans sa formation des jeunes. Depuis quelques décennies, une partie des apprentis footballeurs sont hébergés dans un pensionnat de religieuses. “C’est bien que ces gamins, qui ont 13-14 ans, déracinés et arrachés à leur famille, soient là”, y expliquait Louis Nicollin, défunt président emblématique du club. Le reportage nous apprend que Rémy Cabella, ex-grand espoir du football français, a conservé des liens avec les sœurs de l’Institut de l’Enfant-Jésus. Croyant, le stéphanois affirme que “le cœur y est toujours”. “Je n’oublie pas d’où je viens”, conclut-il.
Neymar (Paris Saint-Germain) : Le joueur le plus cher du monde, débarqué au PSG l’été dernier en provenance du Barça pour la bagatelle de 222 millions d’euros, ne fait aucun secret sur sa foi évangélique. “La religion est tout pour moi (…) Dieu m’a toujours aidé, tout ce que j’ai, c’est lui qui me l’a donné. Je le remercie tous les jours”, déclarait-il déjà au moment de sa signature au FC Barcelone en 2013. Deux ans plus tard, en mai 2015, après la finale de la Ligue des Champions remportée contre la Juventus Turin, il arbore sur sa tête un joli bandeau “100 % Jésus”, ce qui ne manque pas de déclencher une petite polémique. Aujourd’hui, il reverse 10% de ses revenus à l’église pentecôtiste de São Vicente. S’il peut s’avérer utile au poste d’attaquant, Aleteia a préféré le positionner dans un rôle de milieu de terrain porté vers l’avant.
Attaquants
Edinson Cavani (Paris Saint-Germain) : Arrivé en 2013 en provenance de Naples, l’Uruguayen est aujourd’hui avec ses 156 buts le co-meilleur buteur de l’histoire du PSG avec Zlatan Ibrahimovic. Autant dire qu’il est en mesure d’effacer le Suédois des tablettes du club dès ce week-end. De “culture catholique” et ayant fréquenté un collège confessionnel, Edinson Cavani dit prier avant chaque match. “Je suis un athlète pour le Christ. Je joue pour lui, pour lui rendre gloire, pour le remercier de m’avoir donné la capacité de jouer au football”, pouvons-nous l’entendre dire dans “Jésus Football Club”.
Radamel Falcao (AS Monaco) : La star colombienne a été un des principaux artisans du titre de champion de France de Monaco en 2017. Deuxième meilleur buteur de Ligue 1 à la mi-saison, avec quinze réalisations, à quatre longueurs de Cavani, il continue de tirer vers le haut son équipe. Catholique pratiquant, Radamel Falcao relevait en septembre dernier : “Je crois aussi que Dieu a un plan pour moi et avec nous tous”. D’après lui, “cela [lui a] permis d’être une meilleure personne et un meilleur joueur.”
Ivan Santini (SM Caen) : International croate, l’attaquant est arrivé au Stade Malherbe de Caen durant l’été 2016. Selon ses dires, la foi l’accompagne partout, sur le terrain, comme dans ses épreuves. C’est grâce à elle qu’il surmonte le décès de son père à seulement 42 ans. À chaque but, il lève les doigts vers le ciel. Pourquoi ? “Pour montrer que ce n’est pas mon œuvre, mais celle de Dieu. C’est une façon de le remercier. Il n’y a pas de chance, ou même d’accident dans la vie.”
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