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Sur le chemin de la joie avec Anne-Dauphine Julliand

Anne Dauphine Julliand.

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Antoine Besson - publié le 12/01/18
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J’ai eu la chance de converser il y a peu avec Anne-Dauphine Julliand, la réalisatrice du merveilleux documentaire sorti en 2017 “Et les mistrals gagnants”. Il évoque le quotidien de cinq  enfants malades, joyeux et rieurs.Pour nous, chez Enfants du Mékong, c’était une évidence que nous avions beaucoup à partager avec une femme aussi forte qu’Anne-Dauphine Julliand, une femme qui a eu l’audace de filmer la joie des enfants malgré la souffrance de la maladie. Mais cette rencontre a dépassé nos espérances tant Anne-Dauphine Julliand est elle-même porteuse d’un fabuleux message d’amour et de joie.

D’abord nous nous sommes hasardés à creuser le commun de nos expériences. « Les enfants aiment pleinement la vie malgré la souffrance, la maladie ou la perspective de la mort », me confiait-elle. Cela les rend très inspirants à ses yeux. Aux nôtre également. Et comment explique-t-elle ce rapport particulier des enfants à la vie ? Par la joie. Quand je vous disais qu’on était fait pour s’entendre avec Anne-Dauphine Julliand !

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© Bernard Bisson
Tournage des Mistrals gagnants.



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« Je pense que la joie est propre à la nature humaine […] et l’enfant en particulier est dénicheur de pépites de bonheur. Mais surtout, l’enfant est capable de décorréler cette recherche de la joie des circonstances de sa vie » m’expliquait-elle. Une phrase dans son documentaire résume tout cela. C’est Tugdual, un petit garçon malade d’un cancer grave qui côtoie les hôpitaux depuis tout petit et qui a failli mourir plusieurs fois qui l’a dite : « Être malade ça n’empêche pas d’être heureux. En fait, je crois qu’il n’y a rien qui empêche d’être heureux. » Une fois de plus un enfant nous conduit sur le chemin mystérieux de la joie.

Photo_tournage_Ambre

© Bernard Bisson
Ambre sur le tournage des Mistrals gagnants.



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Et si vous aussi, vous vous sentez une âme d’enfant et que vous voulez ressentir un peu de cette joie, là encore Anne-Dauphine nous indique le chemin : « Certaines choses sont des sources évidentes de joie et de bonheur et à ce titre là, la meilleure est l’amour ! Cela peut paraître ridicule mais c’est tellement essentiel : quelqu’un qui se sait et qui se sent aimer — quelque soit la source de cet amour — est beaucoup plus profondément joyeux. » Tout est dit. Si vous voulez en savoir plus, je vous invite à vous abonner rapidement sur internet à notre magazine Asie Reportages pour lire l’interview complète à paraître et à courir (re)voir le documentaire Et les mistrals gagnants pour vous mettre dès à présent à l’école des enfants !



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