separateurCreated with Sketch.

Votre épouse accepterait-elle encore de se marier avec vous ?

whatsappfacebooktwitter-xemailnative
Orfa Astorga - publié le 06/11/17
whatsappfacebooktwitter-xemailnative

En amour, avant d’être exigeant avec son conjoint, on doit l’être avec soi-même, car le don le plus cher naît de l’intérieur. Retour sur une expérience proposée à des hommes mariés, riche d’enseignements !

Pour qu’Aleteia poursuive sa mission, faites un don déductible à 66% de votre impôt sur le revenu. Ainsi l’avenir d’Aleteia deviendra aussi le vôtre.


Je donne en 3 clics

*don déductible de l’impôt sur le revenu

Une expérience intéressante a été menée lors d’un cours sur l’amour conjugal, donné à des couples mariés. Quand les hommes étaient séparés des femmes, ces messieurs se divertissaient jusqu’à ce que deux questions leur soient posées par écrit, leur demandant de mettre une croix devant la réponse de leur choix. Ils ont eu une journée pour réfléchir, répondre de la manière la plus honnête possible et déposer la feuille dans une urne. L’anonymat facilitait l’honnêteté…

Première question :

Si vous veniez à renaître et que vous repensiez à mille détails de votre vie de couple, vous remarieriez-vous avec la personne qu’est votre femme aujourd’hui ?

Options :    Oui  (  )      Non  (  )    Je ne sais pas  (  )

Seconde question :

Si votre épouse venait à renaître et qu’elle repensait à mille détails de votre vie de couple, se remarierait-elle avec vous ? À votre avis, quelle serait sa réponse ?

Options :   Oui  (  )      Non  (  )    Je ne sais pas  (  )

De grands sourires se sont affichés sur les visages quand le résultat de la première question a été divulgué. En effet, plus de 90 % avait répondu par l’affirmative. Toutefois, on pouvait entendre une mouche voler quand le résultat de la deuxième question a été donné : plus de 80 % avait choisi l’option Je ne sais pas, et le reste avait répondu Non. Ces résultats montraient que la majorité des couples présents passaient par une période un peu difficile dans leur mariage, et qu’ils en étaient conscients.

De manière générale, les hommes ont affirmé qu’ils essayaient toujours de réparer leurs erreurs et d’améliorer leur relation avec des promesses, des cadeaux, des fleurs, des dîners au restaurant, ou en balayant et en faisant la vaisselle, entre autres. Mais ils le faisaient quand leur relation était au fond du gouffre. En agissant de la sorte, ils n’étaient pas heureux et ne rendaient pas leur épouse heureuse. Après plusieurs années de mariage, cela était devenu préoccupant et il était temps de faire quelque chose.

Le changement, c’est maintenant !

Si on ne leur avait pas posé ces questions, ces hommes n’auraient probablement pas douté de l’amour de leur épouse, raison pour laquelle il y avait fort à parier qu’ils s’étaient laissés aller à de nombreuses mauvaises habitudes dans leur for intérieur, et que celles-ci affectaient leur relation.

Il était temps de changer, et seuls ces changements les rendraient acteurs de leur amour, afin que celui-ci renaisse, grandisse et se renforce. Il s’agit ici de lutter sur un terrain où seul Dieu connaissait les victoires qu’ils gagneraient sur eux-mêmes.

Si c’est difficile ? Bien sûr, surtout quand l’être humain est de nature orgueilleuse. Ceci est tellement vrai que les participants ont affirmé être habitués à rejeter la faute sur l’autre en période de crise, quand les bons côtés de leur relation disparaissaient. Cette attitude revient concrètement à porter atteinte à la vie émotionnelle et à l’estime de soi de leur tendre épouse.

Il s’agissait donc de leur apprendre à s’impliquer réellement dans l’amour qu’ils portent à leur femme, en mettant en place des changements. Ils n’auraient rien appris dans le cas contraire.

On leur a proposé d’échanger leurs expériences quant aux erreurs qu’ils estimaient faire régulièrement, pour ainsi trouver le remède à la situation. Ils devaient ensuite proposer eux-mêmes des solutions pour changer leur attitude, mais des solutions mesurables et constantes, comme les battements du cœur.

Voici certaines des solutions proposées :

  • Ne pas réagir impulsivement quand quelque chose me déplaît dans l’attitude de mon épouse, car cela la blesse presque toujours. Les choses et les faits ne revêtent qu’une importance relative avec le temps et on se rend compte plus tard que le manque de respect, le jugement et l’agacement n’en valaient pas la peine.
  • Ne jamais assumer le rôle de victime, et si on l’est, que ce soit par amour et sans le lui dire.
  • Ne pas laisser s’installer les pensées et les jugements négatifs à son encontre, même s’ils sont fondés. Si c’était le cas, notre amour ne la ferait pas grandir.
  • Sans l’offenser, je serai parfois obligé de lui faire des remarques. Mais chaque fois que cela sera possible, j’attendrai le lendemain ou les jours suivants, afin de me calmer, de corriger mon intention et de le faire avec tendresse et toujours sur la base de valeurs partagées.
  • Pardonner toujours, rapidement et avec tendresse. Puis sourire, tourner la page sans donner de leçons, et espérer qu’elle saura rectifier ses attitudes.
  • Quand je serai celui qui demande pardon, je garderai en tête mes bonnes intentions pour toujours les honorer et surmonter le problème. En amour, au-delà d’être exigent avec elle, je dois l’être avec moi-même.
  • Qu’elle soit la première à entendre mes bonnes nouvelles. Les mauvaises, je les garderai pour moi chaque fois que cela sera possible et avec beaucoup de paix, car c’est ce qu’il y a de mieux à faire.
  • Je chercherai à faire la différence chaque jour en lui offrant un cadeau qui vient du cœur ; qui est fidèle en recevant peu, sera fidèle en recevant beaucoup.
  • Je m’efforcerai à m’intéresser davantage ce qu’elle aime, rien que pour la voir heureuse.
  • Je motiverai son amour en faisant du sport, en mangeant sainement, en dormant bien et en étant plus détendu.
  • Je m’efforcerai de prendre de nouvelles habitudes, comme m’intéresser à des sujets plus sérieux, écrire, apprendre une nouvelle compétence et être plus sociable.

Un suivi a été donné après un certains temps pour voir si les hommes de ce groupe avaient appliqué leurs bonnes intentions.

Les conjoints ont déclaré que chaque intention appliquée s’est traduite par un don d’amour que leur épouse a accueillie, et elles leur ont rendu par un don d’elles-mêmes. Ces échanges les ont rapprochés. Ils n’ont pas réussi à tout mettre en œuvre, mais loin de se démotiver, ils ont réessayé avec plus d’expérience, d’humilité et d’amour. Ils sont maintenant sûrs de répondre oui à la seconde question…



Lire aussi :
25 façons de montrer à votre femme que vous l’aimez

Vous avez aimé cet article et souhaitez en savoir plus ?

Recevez Aleteia chaque jour dans votre boite e−mail, c’est gratuit !

Tags:
Aleteia vit grâce à vos dons

Permettez-nous de poursuivre notre mission de partage chrétien de l'information et de belles histoires en nous soutenant.