La passation de pouvoir entre François Hollande et Emmanuel Macron, dimanche, entre en collision avec la diffusion de la messe télévisée sur France 2.Depuis la diffusion d’une chronique acide de Sonia Devilliers jeudi dans l’ “Instant Télé” sur France Inter, la rumeur agite la “cathosphère” : la messe télévisée diffusée chaque dimanche dans le cadre du “Jour du Seigneur” — la doyenne de toutes les émissions du PAF — serait exceptionnellement supprimée ce dimanche 14 mai, pour laisser place à la retransmission de la passation de pouvoir entre l’ex et le nouveau président de la République, puis l’entrée en fonction officielle d’Emmanuel Macron.
La nouvelle, si elle était avérée — et quoi qu’en pensent les adeptes de la dérision permanente — n’aurait rien d’anodine pour les 800 000 téléspectateurs qui suivent ce programme chaque dimanche. En effet, pour ces fidèles qui sont bien souvent âgés, hospitalisés ou handicapés, l’émission produite par le CFRT est un rendez-vous hebdomadaire essentiel, bien souvent source d’un précieux réconfort.
Sauf que la rumeur s’avère exagérée : la messe télévisée n’est pas supprimée mais décalée, afin de concilier l’élan spirituel de chacun et le respect de nos usages républicains. Il faudra certes se lever assez tôt, mais à 7h35, la messe dominicale sera retransmise depuis la paroisse parisienne Notre-Dame d’Auteuil et célébrée avec la communauté portugaise, au lendemain de la canonisation de deux des petits bergers de Fatima.
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