Une mère américaine, Stacey Wherman, photographiait sa fille de 3 ans hissée sur la cuvette des toilettes. Amusée par la fantaisie de sa petite, elle lui demanda pourquoi elle agissait ainsi.
La réponse fut loin de l’innocence escomptée, renvoyant à la réalité d’un pays comme les États-Unis, où sont perpétrées des tueries dans les écoles et dans les jardins d’enfant.
En effet, l’enfant n’était pas en train de réaliser un numéro de cirque. En réalité, elle s’attelait à répéter la formation qu’elle avait reçue à l’école pour tromper un éventuel tireur à la recherche de nouvelles victimes en inspectant les toilettes par le bas des portes…
Responsables politiques, regardez !
L’image, émouvante, lorsqu’on connaît le contexte, a été largement diffusée sur les réseaux sociaux. Le commentaire de la mère, Stacey, accompagnait le cliché.
« Quand ma fille m’expliqua ce qu’elle était en train de faire, je suis restée raide. Elle reproduisait un exercice enseigné à l’école, en cas d’une éventuelle attaque armée. D’après la mise en scène, il y avait un homme armé, tandis qu’elle était enfermée dans les toilettes. À ce moment, je compris que toute l’innocence de ma fille de 3 ans s’était envolée ».
« Responsables politiques, regardez : voici votre fils, vos enfants, vos petits-enfants et toutes les générations qui viendront par la suite. Ils vivront et grandiront dans un monde construit d’après les décisions que vous aurez prises. Ils n’ont pas encore 3 ans et ils doivent désormais se cacher en grimpant sur les cuvettes des toilettes ».
« Personne ne croit que le contrôle des armes pourra réduire les crimes à 100%, seulement cela contribuera éventuellement à les faire baisser d’1%, de 2%, ou de 50%. Pour le savoir, encore faudrait-il l’essayer. De quelle manière nous servons-nous de la technologie pour apporter de la sécurité dans les lieux publics ? Comment puis-je me rendre utile ? »
Retirer les armes de la société civile
Le message a été accueilli par des milliers de réponses de soutien, appelant le gouvernement américain à se positionner au-dessus des mouvements de pressions des vendeurs d’armes très importants aux États-Unis.
Parmi eux, certains se souviennent qu’en 1996, l’Australie avait souffert d’une attaque massive dans laquelle 35 personnes moururent dans l’un des endroits les plus connus de Tasmanie. Immédiatement, « le gouvernement australien confisqua toutes les armes (…) et les australiens ne perdirent pas la tête. Cela avait du sens ! ».
D’autres demandent tout simplement : « Retirez les armes des rues » – ce qui, à ce jour, n’a pas encore été fait.