Le jury des Oscars lirait-il Aleteia ? Depuis plusieurs semaines déjà, la rédaction vous encourage à aller voir Spotlight, un film efficace, inattendu et salvateur pour l’Église. Ce dimanche 28 février, les experts américains ont couronné la réalisation de Tom McCarthy qui a déjà engrangé près de 33 millions de dollars aux États-Unis et réuni plus de 318 000 spectateurs en France en deux semaines.
Quelques jours avant la remise du prestigieux prix, le lauréat du prix Pulitzer pour cette enquête sur les cas de pédophilie impliquant l’archidiocèse de Boston dont le film est l’adaptation, le journaliste du Boston Globe Walter Robinson, déclarait à la télévision romaine TV2000 : « Nous avons tous été impressionnés par le succès du film en salles mais il ne faut pas oublier que les catholiques ont certainement les plus traumatisés par l’événement. À présent qu’avec François le nettoyage a lieu (en réalité depuis Benoît XVI, Ndlr), nous nous sentons tous soulagés et plus en confiance. »
« L’Église, a-t-il ajouté, occupe et occupera toujours une part importante de ma vie. Ce qui est arrivé, bien qu’un petit nombre de prêtres ait été impliqué, a trahi la confiance de ceux qui ont cru en elle. »
Michael Keaton, qui incarne le journaliste du Boston Globe dans « Spotlight », s’est livré au même micro à une sincère confession : « nous sommes tous coupables d’un certain point de vue », parce que « nous avons sous-estimé l’incident, nous n’avons pas su discerner les indices que nous avions sous les yeux« . Et l’acteur, aussi croyant que Robinson, d’ajouter : « je ne suis pas aussi bon catholique que certains, mais je m’efforce de l’être. En tant que catholique, comment ne pas se sentir blessé par ce qui est arrivé ? »
« L’Église, a-t-il ajouté, occupe et occupera toujours une part importante de ma vie. Ce qui est arrivé, bien qu’un petit nombre de prêtres ait été impliqué, a trahi la confiance de ceux qui ont cru en elle. »
Michael Keaton, qui incarne le journaliste du Boston Globe dans « Spotlight », s’est livré au même micro à une sincère confession : « nous sommes tous coupables d’un certain point de vue », parce que « nous avons sous-estimé l’incident, nous n’avons pas su discerner les indices que nous avions sous les yeux« . Et l’acteur, aussi croyant que Robinson, d’ajouter : « je ne suis pas aussi bon catholique que certains, mais je m’efforce de l’être. En tant que catholique, comment ne pas se sentir blessé par ce qui est arrivé ? »
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