Non contents de s’en prendre aux lieux de culte chrétiens, les fanatiques islamistes détruisent aussi à ceux des chiites, soufis et yézidis.
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Jeudi 25 juin, les djihadistes qui occupent Mossoul depuis le 10 juin dernier ont détruit à l’explosif la mosquée érigée en l’honneur de la figure biblique de Jonas, reconnu dans l’islam comme le prophète Yunus, faisant valoir que la mosquée était devenue « un lieu d’apostasie ». La mosquée était construite sur un site archéologique datant du VIIIe siècle avant J.C. sur une colline que la tradition indiquait comme étant l’endroit où le prophète avait été inhumé.
Aujourd’hui ne subsiste plus qu’un tas de pierres. La veille, les militants du groupe extrémiste de l’"Etat islamiste" avaient également détruit la mosquée de l’imam Yahya Abul Qasim, vieille de 1400 ans, selon les informations publiées par le journal Al Arabiya (en anglais), recueillies par Europa Press.
Ces extrémistes détruisent de nombreux lieux de culte aussi bien chrétiens que chiites, soufis, yézidís, ainsi que tout autre groupe opposé à leur interprétation radicale de l’Islam. Après avoir expulsé les chrétiens de Mossoul, ils ont lancé un ultimatum aussi aux Kurdes qui vivent dans la ville : partir ou s’exposer à être exécutés.
La chute de Mossoul, tombée aux mains des djihadistes, n’est pas seulement une tragédie pour les chrétiens. La “grande civilisation” islamique est en marche. En marche arrière.