Un nouveau phénomène se répand en Galilée : des salons culturels, cénacles de rencontre et de réflexion sur des thèmes divers, sont organisés à travers le pays. Ils constituent autant d’occasions de dialogue et d’approfondissement destinées aux élites culturelles arabes de Terre Sainte, rapporte l’agence Fides.
Le dernier en date, le salon littéraire Noha Qawar, a été dédié à la littérature arabo-chrétienne antique en Palestine. Parmi les invités, Mgr Giacinto Boulos Marcuzzo, vicaire patriarcal pour Israël du Patriarcat latin de Jérusalem, a animé une soirée sur « la littérature arabe chrétienne palestinienne ancienne ».
Ces salons sont des groupes, plutôt petits ou moyens, de parents, voisins ou amis. Leur dénominateur commun : ils ont tous une forte vocation sociale et culturelle, et leurs membres sont presque tous de formation universitaire, explique le site du Patriarcat latin de Jérusalem. Ils se retrouvent en général dans une maison de famille (un minimum de 12 personnes jusqu’à un maximum de 40, avec une moyenne de 20, 25 participants), une fois par mois, au même jour de la semaine. Normalement, la politique n’entre pas dans les activités de ces salons qui, d’ailleurs, ne reçoivent aucune subvention officielle.
Les membres de ces salons culturels sont de toutes religions (chrétiens, musulmans, druses…) et de toutes professions (avocats, poètes ou zajjalin, docteurs, enseignants, architectes, musiciens, écrivains et journalistes…). Leurs centres d’intérêt culturels sont aussi très variés, entre littérature, musique, art, astronomie, gastronomie, médecine et, bien sûr, la religion. Avec à la clé, après l’intervention d’un expert sur le sujet du jour, des débats parfois très vivant, mais aussi amicaux et familiers, sérieux et profond.
Israël : des salons culturels pour évangéliser les intellectuels

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La rédaction d'Aleteia - publié le 18/03/14
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