Sa fête, le 10 décembre, a été l’occasion d’une pensée pour Benoit XVI qui avait confié à Notre Dame de Lorette l’Année de la foi.
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11/12/2013
Le rayonnement du sanctuaire italien Notre-Dame de Lorette est si grand que le calendrier liturgique catholique romain propose une mémoire liturgique pour célébrer la « Translation de la Sainte Maison de Lorette », le 10 décembre.
Et le 10 décembre, c’est à Marie que le pape François a consacré son tweet, en recommandant à ses followers, sur son compte Pape François @Pontifex_fr, de s’en remettre à elle « quand cela va mal ».
L’occasion de rappeler le pèlerinage que Benoît XVI y avait fait, en octobre 2012, 50 ans après la visite historique de Jean XXIII qui a depuis ce jour-là sa statue tout en haut de la colline.
C’était en 1962, le bon pape Jean s’apprêtait à ouvrir le concile Vatican II et souhaitait confier ses travaux à la Vierge Marie. En 2012, Benoît XVI a souhaité entreprendre la même démarche pour confier de nouveau à Notre Dame de Lorette les 50 ans de l’ouverture du concile et l’Année de la foi qu’il allait ouvrir une semaine plus tard (12 octobre 2012).
C’était sa deuxième visite après celle pour le rassemblement des jeunes catholiques italiens, l’Agora des Jeunes de 2007. (zenit).
Comme pour son prédécesseur, Jean-Paul II, qui y avait effectué trois pèlerinages, la maison de Lorette était « une maison faite pour y demeurer, y habiter » mais « pour mieux avancer » dans la vie, pour se rappeler que « nous sommes tous des pèlerins, que nous devons toujours être en marche vers une autre maison, vers la maison définitive, celle de la Cité éternelle, la demeure de Dieu avec l’humanité rachetée”.
Notre-Dame de Lorette est le tout premier sanctuaire marial international consacré à la Vierge : « Ici à Lorette, nous avons l’opportunité de nous mettre à l’école de Marie, de celle qui a été proclamée bienheureuse parce qu’elle a cru », avait souligné Benoît XVI à l’homélie de la messe célébrée sur le parvis de la basilique.
Et de poursuivre : « Marie, qui est la mère du Christ et aussi notre mère, nous ouvre la porte de sa maison, nous aide à entrer dans la volonté de son Fils. C’est la foi, ainsi, qui nous donne une maison en ce monde, qui nous unit en une seule famille et qui nous rend tous frères et sœurs (…) En contemplant Marie, nous devons nous demander si nous aussi nous voulons être ouverts au Seigneur, si nous voulons offrir notre vie pour qu’elle soit une demeure pour Lui ; ou si nous avons peur que la présence du Seigneur puisse être une limite à notre liberté, et si nous voulons nous réserver une part de notre vie qui n’appartienne qu’à nous-mêmes ».
Au cœur de ce sanctuaire, Benoît XVI avait confié à la très Sainte Mère de Dieu « toutes les difficultés que vit notre monde à la recherche de la sérénité et de la paix, les problèmes de tant de familles qui regardent l’avenir avec préoccupation, les désirs des jeunes qui s’ouvrent à la vie, les souffrances de ceux qui attendent des gestes et des choix de solidarité et d’amour. »
L'histoire de la sainte maison déplacée dans les airs par des anges… est devenue un point de repère familier pour les aviateurs qui ont fait de Notre-Dame de Lorette leur sainte protectrice.