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"Il n’y a rien de si grand que l’Eucharistie", a dit un jour le saint curé d'Ars. Toute sa vie, saint Jean-Marie Vianney a nourri un grand amour de l'Eucharistie, sachant la force inégalée de ce sacrement. Dixie Ballestero, jeune diacre de l'archidiocèse de San Pedro Sula situé au sud du Honduras, en a certainement eu un aperçu très concret au moment de distribuer la sainte communion. Dans une vidéo publiée le 8 mars 2025, le jeune homme nouvellement ordonné diacre "transitoire" (étape précédant l'ordination sacerdotale, N.D.L.R) peine à retenir ses larmes tant il est ému. Devenu viral sur les réseaux sociaux, cet extrait a touché beaucoup d'internautes. La vidéo a été visionnée plus d'1.2 million de fois.
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"Si le prêtre savait ce qu’il est, il mourrait"
Dixie Ballestero se prépare à recevoir le sacrement de l'ordination au sein du diocèse de San Pedro Sula. Sur Instagram, le jeune diacre a partagé sa joie de devenir bientôt prêtre dans un message plein d'humilité : "Je suis diacre, non pas en raison de mon mérite, mais parce que Dieu continue d’utiliser des instruments imparfaits pour communiquer sa grâce parfaite. Je suis diacre par la grâce de Dieu".
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Le jeune futur prêtre semble déjà plus que jamais conscient de la tâche incommensurablement grande qui va bientôt lui être confiée, celle de guider les âmes vers le salut. Dans son testament spirituel, l'abbé Gordien, mort d'un cancer foudroyant à l'âge de 48 ans, témoignait de façon lumineuse de la puissance du ministère sacerdotal en méditant notamment sur les paroles du curé d'Ars.
"Je ne suis qu’un petit vase d’argile dans lequel mon être fragile fut transformé par la grâce sacerdotale le jour de mon ordination. Je ne suis plus le même être qu’avant : désormais, le caractère sacerdotal imprègne mon corps et mon âme et me rend capable de donner Dieu aux hommes. Quel mystère et quelle grâce ! Le curé d’Ars disait : "Si le prêtre savait ce qu’il est, il mourrait". Je ne suis pas prêtre pour moi mais pour les âmes, pour leur salut. Quelle charge pèse sur mes épaules : prêtre pour le salut des âmes qui me sont confiées. Je médite avec humilité ces paroles du bon et saint Curé d’Ars. Elles m’aident à saisir la grandeur du sacerdoce qui ne m’appartient pas : "Si nous n’avions pas le sacrement de l’ordre, nous n’aurions pas Notre Seigneur. Qui est-ce qui l’a mis là, dans le tabernacle ? Le prêtre. Qui est-ce qui a reçu notre âme à son entrée dans la vie ? Le prêtre. Qui la nourrit pour lui donner la force de faire son pèlerinage ? Le prêtre. Qui la préparera à paraître devant Dieu, en lavant cette âme pour la dernière fois dans le sang de Jésus-Christ ? Le prêtre, toujours le prêtre. Et si cette âme vient à mourir à cause du péché, qui la ressuscitera, qui lui rendra le calme et la paix ? Encore le prêtre. Après Dieu, le prêtre c’est tout. Le prêtre ne se comprendra bien que dans le ciel. "
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