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La théologie à l’UCO, une formation originale dans un cadre agréable

L'Université Catholique de l’Ouest à Angers.

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Cécile Séveirac - publié le 31/01/25
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À Angers, l’Université Catholique de l’Ouest propose une quinzaine de diplômes en théologie. Par ses enseignements, elle transmet à des étudiants de tous horizons et de tous âges des siècles de tradition judéo-chrétienne, et prouve que la théologie est accessible à tous.

“La théologie est l’art de comprendre Dieu avec intelligence pour mieux vivre sa foi”, souligne le père Jean-Baptiste Édart, Doyen de la Faculté de théologie de l'UCO, pour définir cette discipline méconnue. Souvent sujette aux clichés, considérée comme l’apanage des cols romains, la théologie est encore un peu malmenée dans l’esprit collectif. À tort, souligne Nicolas. Étudiant en Master II Sciences humaines et sociales mention “théologie catholique” à l’Université catholique de l’Ouest (UCO), le jeune homme s’est intéressé à la théologie dans le cadre de sa conversion à la foi catholique. Il décide d’entamer un master en théologie après sa licence d’histoire et un an de volontariat avec l’Œuvre d’Orient. “J’étais passionné par les sciences humaines, et lorsque j’ai découvert la tradition chrétienne, j’avais besoin d’avoir des connaissances pour appréhender la religion et répondre à toutes ces questions”, explique-t-il à Aleteia.

Le jeune homme se tourne donc vers la faculté de théologie de l’UCO : située à Angers, cette université propose au total 15 diplômes en théologie. Parmi eux, une licence et un master aux deux parcours délivrés par l’Université de Strasbourg. Ces deux cursus sont des diplômes d’État. Mais son offre de formation ne se limite pas à cela : plus de 510 étudiants et auditeurs bénéficient aujourd’hui de douze diplômes certifiants (trois diplômes canoniques, dix diplômes d’universités) répartis à la fois sur le campus de l’UCO et les diocèses de l’Ouest. Et contrairement aux idées reçues, elles ne s’adressent pas seulement à ceux qui ont choisi la vocation religieuse, loin de là : sur les 140 étudiants et auditeurs en théologie du campus angevin, 114 sont des laïcs, 14 sont prêtres et 12 sont religieux. Parmi eux, le frère Michel, frère de Saint Gabriel : âgé de 34 ans, il est envoyé à Angers par sa congrégation et effectue le même master que Nicolas. Mais “la théologie est accessible à tous, et chaque baptisé est appelé à avoir une bonne connaissance de sa religion”, assure-t-il. “C’est une science, mais aussi une façon d’entretenir sa relation à Dieu et de nourrir sa propre foi.”

Un suivi pédagogique sur-mesure

Le tout dans une ambiance des plus agréables : avec d’aussi petits effectifs, difficile de ne pas constater l’atmosphère quasi familiale qui règne à la faculté de théologie. “C’est une formation à taille humaine. L’équipe pédagogique permet un très bon suivi des étudiants, les relations sont presque fraternelles”, souligne le frère Michel, rejoint par Julie, 26 ans et étudiante en 4e année de baccalauréat canonique. “C’est du sur-mesure. La communauté éducative, la liberté dans la prise de parole, le rapport aux professeurs tout le temps disponibles… cela change tout”, témoigne l’étudiante. Après des études de droit, la création de deux associations et de nombreux voyages humanitaires, la jeune femme veut “prendre un temps pour se former dans sa foi”. Elle abandonne une carrière juridique au salaire prometteur et commence un parcours en théologie avec pour objectif… Un doctorat. Si elle est consciente du sacrifice réalisé, la jeune femme ne regrette pas une seule seconde et ne tarit pas d’éloges quant à la formation reçue à l’UCO. “Être confrontée à d’autres points de vue, d’autres sensibilités dans la foi étaye ma réflexion, mon esprit critique. Cela nourrit aussi ma vie de prière et me donne un autre regard sur mon prochain, sur l'Église…”, estime l’étudiante. “C’est un socle qui donne beaucoup d’outils pour raisonner. Les échanges entre étudiants sont très porteurs”, se souvient quant à lui Pierre, ancien étudiant de la licence et aujourd’hui collaborateur d’élus.

“Ça peut paraître original comme parcours”, convient François de Muizon, enseignant en théologie morale, “mais la théologie donne accès à de vrais trésors qui structurent la réflexion !” Et pour cause : études bibliques, patristiques, histoire de l’Église, christologie, éthique, anthropologie, hébreu, grec, latin… la palette de disciplines enseignées a de quoi donner le vertige. “On est au croisement de toutes les sciences humaines”, affirme Nicolas. Les cours proposés favorisent selon Pierre “une ouverture au dialogue” : “il est crucial aujourd’hui d’avoir les clés pour mieux connaître et comprendre le fait religieux qui tient une place importante dans les débats de société actuels, et les cours proposés ouvrent aussi à la culture des autres religions. Ils donnent les clés permettant de limiter les tensions”, explique-t-il. Si les deux diplômes d’État et les diplômes canoniques nécessitent une présence obligatoire, les cours des autres diplômes sont tous enregistrés et permettent ainsi à ceux qui le souhaitent d’être suivis à distance. Cette flexibilité profite à de nombreux étudiants qui ne peuvent bénéficier de la célèbre douceur angevine au quotidien, explique Caroline Arrivé, assistante de formation à l’UCO.

En pratique :

Contact et renseignements : theologie@uco.fr 02 41 81 66 22
Pour consulter l'offre de formations de l'UCO, cliquez ici.

En partenariat avec la Faculté de théologie et de Sciences Religieuses - UCO

Faculté de théologie et de Sciences Religieuses - Université catholique de l'Ouest - Angers

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