Il n’est pas toujours simple de s’y retrouver à la sortie du baccalauréat tant les offres de formation sont nombreuses. L’excellence académique des classes préparatoires, la professionnalisation des écoles post-bac, la pluralité des licences… À Angers, l’université catholique de l’ouest (UCO) a décidé de prendre le meilleur de chacune de ces formations avec sa Licence Gestion internationale, économie et éthique (GIEE). "L’objectif du programme est de former de futurs cadres et responsables d’entreprise, qui pourront exercer en France ou à l’international", résume auprès d’Aleteia Olga Peniaz, maître de conférences en sciences économiques et responsable de la licence GIEE. Fondements en finance, en économie et en gestion, programme bilingue, promotion à taille humaine, accompagnement personnalisé… et, cerise sur le gâteau, cours de logique et d’éthique.
Apolline, 23 ans, actuellement en fin de M2 du triple diplôme européen en management, co-délivré par l'EM Lyon business school, Lancaster University et Ludwig-Maximilians-Universität München, n’aurait pu rêver meilleure formation. "Quand j’étais au lycée, je suis partie un an aux États-Unis où j’ai acquis un excellent niveau en anglais, confie-t-elle volontiers. Une fois mon bac en poche et sachant que je voulais m’orienter vers une formation en éco-gestion sans perdre mon niveau, j’ai découvert un peu par hasard la licence GIEE." Elle intègre directement la licence anglophone (l’autre est “bilingue” avec une montée progressive des cours en anglais et compte 53 étudiants, ndlr). Bonne surprise, dans sa promo se trouvent seulement 13 étudiants dont dix de nationalités étrangères.
De très solides bases pour travailler à l’international
L’ouverture sur l’international, c’est aussi ce qui a séduit Valentine, 25 ans, qui vient d’achever son VIE en tant que Finance Transformation Analyst chez Air-France KLM à Budapest : "Sur le papier, la licence GIEE représentait exactement ce que je recherchais pour mes études supérieures", se souvient-elle. "Dès la fin du lycée, je souhaitais travailler à l'international, et j’avais besoin d’une formation qui m’offre les outils nécessaires pour réussir dans ce contexte. La GIEE m’a attirée notamment parce qu’elle combine une base solide en économie-gestion et une formation bilingue français-anglais. J'avais déjà un bon niveau d’anglais que je voulais perfectionner pour être totalement à l’aise dans un contexte professionnel. Bien que cette formation soit récente, j’ai immédiatement perçu en elle, une opportunité unique, et cela s’est révélé être un excellent choix."
L’excellence académique combinée à une approche personnalisée sont également de mise. "Nous avons une pédagogie individuelle grâce à nos promos à taille humaine", souligne la responsable de la licence. "Cette proximité nous permet d’accompagner au mieux chaque étudiant." Là où une licence classique propose 250 heures par semestre, la licence GIEE compte en effet 300 heures par semestre. Et au-delà de la mixité culturelle de la promotion, Apolline se souvient avec joie de cette proximité avec les enseignants qui a su la stimuler. "Nos enseignants ont toujours su se rendre disponibles dès que j’avais la moindre question", raconte-t-elle. La formation prévoit en effet un responsable pédagogique par année et deux entretiens pédagogiques par an.
La suite dans les grandes écoles
Comptabilité française et anglaise, analyse financière, contrôle de gestion, informatique de gestion, droit commercial… Toutes ces matières sont enseignées en anglais dès la première année pour la filière anglophone. Pour la filière bilingue, les cours sont partiellement dispensés en anglais au début avant de l’être intégralement : "En première année 35% des cours sont en anglais puis 65% en deuxième année pour arriver à 100% en dernière année." Et les résultats sont là avec un taux de réussite en Licence 85% en moyenne chaque année.
"89% des étudiants diplômés de notre licence poursuivent leurs études dans des grandes écoles et universités en France et à l'étranger : à l’Edhec, l’ESCP, Trinity College en Irlande, l’université de Durham en Grande-Bretagne…" Âgé de 24 ans, Frank travaille aujourd’hui dans les bureaux londoniens d’une banque d’affaires américaine. Après sa licence GIEE, il a intégré la prestigieuse London business school. "Quand on parle de la catho, l’université catholique de l’ouest, ça n’a pas à l’international le même prestige que Dauphine ou La Sorbonne et pourtant, vu la qualité des cours, ça devrait", assure-t-il. "Grâce au travail fourni et à l’accompagnement des enseignants, j’ai pu intégrer la London business school et m’ouvrir le plus de voies possibles."
La botte secrète de la licence GIEE
Au-delà d’être une licence d’économie et de gestion encadrée et exigeante, ouverte sur l’international et permettant ensuite d’intégrer de prestigieuses écoles de commerce en France ou à l’étranger, la licence GIEE dispose aussi d’une botte secrète : des cours de logique et d’éthique. Un cours par semestre est ainsi dispensé sur le thème de l'éthique, de la responsabilité sociétale des entreprises et du développement durable. Des thèmes auxquels les jeunes générations accordent une grande importance désormais. "Notre licence est non seulement accréditée à l’international par l’EFMD (European Foundation for Management Development), mais elle est également reconnue par le Saint-Siège dans le cadre de l’Accord entre la République française et le Saint-Siège sur la reconnaissance des grades et diplômes dans l’enseignement supérieur", se félicite Olga Peniaz.
Apolline reconnaît qu’en première année, ces cours semblaient assez éloignés de ses préoccupations du moment, "mais au fil de mes stages et de mes expériences professionnelles, plusieurs éléments enseignés lors de ces cours me sont revenus me permettant de prendre du recul sur certaines missions ou d’ajuster mon comportement au sein d’une équipe", explique la jeune femme. "Quand on a 19 ou 20 ans, c’est vrai, ces cours ne sont pas ceux qui motivent le plus, rejoint Frank. Mais aujourd’hui, alors que je suis en poste, je mesure combien ils sont précieux, surtout dans le monde de la finance. Le côté éthique peut se perdre rapidement et disposer de cette base permet de ne pas oublier ce qui est important." Et le jeune homme de conclure. "Le milieu de la banque d’affaires est stressant, il y a beaucoup d’argent en jeu et parfois vous voyez vos seniors crouler sous la pression et vider leur stress sur vous. Il faut alors être capable de se résonner, garder son sang-froid et ne pas à son tour s’en prendre à quelqu’un d’autre. L’éthique c’est ça. C’est savoir distinguer l’essentiel de l'accessoire."
Pratique
Un programme d'éco-gestion bilingue ou 100% en anglais
Le diplôme Économie gestion internationale Angers permet aux étudiants d’intégrer les meilleurs programmes en écoles de commerce et universités, en France ou à l’étranger. Ces spécificités : excellentes connaissances en économie et finance, plus de 50% des cours en anglais, dimension éthique au cœur des enseignements.
Frais de scolarité : 6.580 euros par an.
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En partenariat avec l'Université Catholique de l'Ouest