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Totus tuus, le splendide morceau polyphonique chanté à Notre-Dame

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Vierge du Pilier.

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Valdemar de Vaux - publié le 07/12/24
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Le premier morceau polyphonique chanté par la Maîtrise de Notre-Dame à l'occasion de la cérémonie de la réouverture de la cathédrale est un motet composé en 1987, en l’honneur de la Vierge Marie par le Polonais Henryk Górecki. Un véritable trésor.

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Alors que les portes de Notre-Dame de Paris viennent de s’ouvrir devant Mgr Ulrich, un immense "Maria ! Maria !" polyphonique s’élève sous les voûtes toutes blondes de l’édifice gothique. Le premier chant de la cérémonie de réouverture de la cathédrale est donc un motet, nom technique pour une pièce chantée à plusieurs voix et généralement courte. Puisque l’orgue n’est pas encore "éveillé", il est entonné a capella par la Maîtrise de Notre-Dame, accompagnée par un ensemble de cuivres.

"Totus tuus" poursuivent les chanteurs. Ces deux mots latins sont d’ailleurs le titre du motet. Ils reprennent la prière de saint Louis-Marie Grignion de Montfort dans son Traité de la vraie dévotion à la Sainte Vierge : "Totus tuus ego sum, et omnia mea tua sunt. Accipio te in mea omnia. Praebe mihi cor tuum, Maria." ("Je t'appartiens entièrement, et tout ce que j'ai est à toi. Je te prends pour mon tout. Ô Marie, donne-moi ton cœur"). Cette offrande à Jésus par Marie a été popularisée par le pape Jean Paul II, très dévoué à la Mère de Dieu. Les deux mots ont été retrouvés sur les manuscrits du successeur de Pierre qui les répétait continuellement, jusqu’à son dernier souffle.

La Maîtrise chante ainsi un Totus tuus composé en 1987 par un compositeur polonais. Alors que l’ancien archevêque de Cracovie, devenu pape en 1978, revient dans son pays natal pour la troisième fois, Henryk Górecki (1933-2010) écrit la partition de ce motet en son honneur. Celui qui a terminé ses études de musique à Paris avait déjà composé un motet (Beatus vir) pour l’élection de son compatriote comme évêque de Rome. Pour le diocèse de Paris, ce morceau "manifeste force et recueillement" et permet de célébrer celle qui a donné naissance à Jésus et qui est la patronne de la cathédrale parisienne. Symboliquement, c’est bien Marie qui accueille à nouveau les fidèles dans l’église, et le conduit à Dieu.

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