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Quatre bonnes raisons de parler du cycle féminin à son fils

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Karine Triot - publié le 18/10/24
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Apprendre d’où il vient, l’éduquer à une sexualité responsable et respectueuse de la femme… Il existe beaucoup de bonnes raisons de parler du cycle féminin à son fils, en voici déjà quatre.

"T’es relou, aujourd’hui, Léa ! Qu’est-ce qui t’arrive ? T’as tes ragnagnas ?" Léa est revenue rouge de honte du collège ! Et son frère est perplexe : "C’est quoi les ragnagnas ?" Et vous voilà, mère de famille, dubitative : faut-il expliquer le cycle féminin à mon fils ? Une chose est sûre : la nature a horreur du vide ! Si nous ne parlons pas à nos enfants, les copains, les youtubeurs et la pornographie n’auront, eux, pas de scrupules ! Alors, faut-il en parler ? Oui ! La question est plutôt quand et comment. Voici quatre excellentes raisons de le faire.

1Connaître la physiologie de la moitié de l'humanité

Le corps est beau et merveilleusement conçu. Hommes et femmes sont égaux en dignité mais différents dans leur corps et complémentaires. Comprendre ces différences permet à un garçon de s’identifier à son père, homme comme lui, mais aussi de se réjouir de ces différences qui permettent de donner la vie. Des différences qui ne sont pas des inégalités, ni des injustices, mais des richesses. Que les hommes aient 30% de masse musculaire en plus des femmes ? Une belle ressource quand il s’agit de déménager un lave-linge ! Que les femmes aient des seins pour nourrir le bébé ? Une arme fatale quand il a faim et qu’on est en balade ! 

2Comprendre d’où il vient

Il n’est plus question aujourd’hui de choux et de roses. Et c’est heureux ! Leur raconter des bobards est souvent pris pour de la condescendance et les enfants ont besoin de pouvoir s’appuyer sur des adultes de confiance, qui disent une parole vraie. Pour autant, l’éducation affective et sexuelle est souvent faite de manière trop scientifique et sans affect, alors même que la connaissance du corps humain ne peut qu'entraîner de l’émerveillement sur la précision d’orfèvre du Créateur. Apprendre à un enfant comment la vie est transmise et d’où viennent les bébés peut se faire au goutte à goutte, dans des occasions du quotidien. Quand il observe le bain d’une petite sœur et découvre qu’elle n’a pas les mêmes organes génitaux que lui, quand sa marraine attend un bébé ou encore quand sa cousine allaite son nouveau-né. Une réponse claire, belle, dite de manière naturelle, avec un vocabulaire ajusté à l’âge de l’enfant lui permettra d’oser poser d’autres questions, au fur et à mesure de sa maturité.

3Connaître sa future femme

Connaître la physiologie féminine permet de prendre conscience du rythme cyclique de la femme : des périodes avec plus d’énergie et d’autres avec plus d’intériorité. Cela permet d’aborder la relation amoureuse avec plus de réalité et moins de quiproquos, de se comprendre mieux, et ainsi de s’aimer mieux. Connaître la physiologie féminine, c’est aussi prendre conscience que le désir sexuel chez la femme fluctue selon son cycle : au moment de l’ovulation, une femme a davantage de désir, peut être plus séduisante. Une information qui peut être utile aux prémices d’une relation amoureuse, pour éviter de se laisser entraîner dans des situations trop intimes qu’il pourrait regretter par la suite.

4Se préparer à une sexualité responsable

Connaître le cycle féminin, savoir qu’il y a des périodes fertiles et d’autres pas, peut également aider un garçon à appréhender la sexualité de manière unifiée, en ayant pleinement conscience de son aspect créateur. La contraception parfaite n’existe pas et connaître les différentes méthodes d’observation du cycle peut aider à discerner celle qui sera la plus adaptée aux valeurs de son couple. 

Un père ou une mère n’est pas toujours à l’aise pour aborder ces questions intimes. Pour les plus jeunes, on peut s’appuyer sur des livres (par exemple Dis en vrai c’est quoi l’amour ? d’Inès de Franclieu). S’appuyer consiste à s’inspirer, voire à lire avec eux le passage qui répond à leur question du moment, plutôt que de le leur laisser à disposition. Au début de la puberté, père et fils peuvent aussi participer à un atelier Mission XY, une pédagogie qui valorise le lien père-fils dans cette période charnière de l’adolescence ! 

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