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Henry Cuny : “L’Arménie a un avenir si les canons se taisent”

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EREVAN-ARMENIE-SHUTTERSTOCK

Erevan (Arménie).

Agnès Pinard Legry - publié le 18/09/24
"La chute du Haut Karabagh n’est pas un événement isolé, mais l’aboutissement d’un processus enclenché quelques années", assure après d’Aleteia Henry Cuny, ancien ambassadeur de France en Arménie de 2002 à 2006. Alors que ce 19 septembre marque le premier anniversaire de l’offensive lancée par l’Azerbaïdjan dans cette région, il partage auprès d’Aleteia ses inquiétudes et ses espoirs. Entretien.

C’était il y a un an. Dans la nuit du 19 au 20 septembre, prétextant des sabotages, l’Azerbaïdjan lançait une série de frappes sur le Haut-Karabagh jetant sur les routes plus de 7.000 de civils. Aujourd’hui, depuis la conquête de ce territoire autonome par Bakou, plus de 100.000 Arméniens sont désormais réfugiés. "La chute du Haut Karabagh n’est pas un événement isolé, mais l’aboutissement d’un processus enclenché quelques années plus tôt avec le tournant inattendu pris par la politique intérieure arménienne convertie du jour au lendemain, par surprise pourrait-on dire, à une démocratie que son peuple espérait depuis longtemps mais n’attendait plus", confie à Aleteia Henry Cuny, ancien ambassadeur de France en Arménie de 2002 à 2006. Au cours de 41 ans de carrière diplomatique ininterrompue, Henry Cuny a notamment servi à deux reprises à Moscou (sous Brejnev, puis Gorbatchev), également à Rome (Saint-Siège, puis Italie). Il a aussi été successivement Conseiller diplomatique du Chef d’État-Major des Armées, ambassadeur de France en Arménie puis en Slovaquie. Entretien.

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