separateurCreated with Sketch.

JO de Paris 2024 : l’Église était au rendez-vous

Cérémonie de clôture des Jeux Paralympiques de Paris 2024 au Stade de France

whatsappfacebooktwitter-xemailnative
François Morinière - publié le 09/09/24
whatsappfacebooktwitter-xemailnative
Une messe d’action de grâce pour la paix a été célébrée ce dimanche 8 septembre, en clôture des Jeux paralympiques. Pour François Morinière, co-fondateur du programme « Holy games », l’Église était au rendez-vous lors des Jeux olympiques de Paris 2024, dont le pari a été réussi.

Les Jeux paralympiques se sont donc achevés dimanche 8 septembre avec une ultime cérémonie marquée par de belles émotions, beaucoup de musique techno et un souffle de tristesse après plus d’un mois de bonheur collectif. Comme le 26 juillet, la pluie avait donné rendez-vous au public et aux athlètes paralympiques au Stade de France, ce qui ne les a pas empêché de communier une dernière fois avec le public.

Le succès est immense pour les organisateurs, les services de l’État, et pour le pays tout entier, avec un déroulement quasiment parfait, d’abord et avant tout pour ce qui est de la sécurité, ce qui était une vraie gageure compte tenu des tensions internationales et même françaises. On peut y ajouter la ferveur du public, avec une mobilisation exceptionnelle des Français, mais également d’un public très international. Les deux olympiades auront marqué un nouveau record en termes de billets vendus, puisque l’on parle de plus de 12 millions de spectateurs. Les audiences de la télévision ont été également exceptionnelles avec un plus haut historique pour la cérémonie d’ouverture, mais également, par exemple, plus de 5 millions de téléspectateurs pour la finale du cécifoot, épreuve de football pour mal-voyants.

Un pari gagné haut-la-main

Le pari de disputer un maximum d’épreuves dans des lieux historiques de la capitale a été gagné haut la main, et l’on avait l’impression de vivre une campagne exceptionnelle de promotion touristique de Paris pour le monde entier. Nul doute que cela bénéficiera dans le futur à la ville, présentée sous ses plus beaux atours, loin des images de grèves, d’émeutes de black-blocks, ou de faits divers sordides. C’est finalement une image souriante, accueillante, propre de la France qui a été donnée, avec des bénévoles formidables, des personnels de la RATP et de la SNCF aux petits soins, et des forces de l’ordre calmes et bienveillantes.

Pour l’Église catholique, ces Jeux ont été un beau moment de mobilisation, en montrant qu’elle pouvait être au rendez-vous de cette joie et de cette fraternité. Elle a fédéré les autres religions pour mettre en place un fonctionnement apaisé au sein de l’aumônerie du village olympique, et elle a multiplié les propositions pour les jeunes, les touristes, les athlètes, les handicapés. On pense aux nombreux temps de prières organisés, mais également aux messes célébrées à Paris et en banlieue, y compris celles en langues étrangères.

Elle a joué également un rôle institutionnel remarqué, avec la messe d’ouverture de la trêve olympique puis la rencontre inter-religieuse du 4 août sur le parvis de Notre-Dame, qui restera certainement comme un temps fort de l’évènement, en une forme d’écho apaisé aux soubresauts de la cérémonie d’ouverture, parfois mal comprises par beaucoup de chrétiens ou de croyants dans le monde. 

Une messe d’action de grâce pour la paix

De manière plus modeste mais réellement profonde, la séquence s’est terminée par la messe de clôture des JO paralympiques dimanche 8 septembre dans la petite église de Saint-Ouen-Le-Vieux à quelques mètres du Village olympique, retransmise dans le cadre de l’émission « Le Jour du Seigneur ». À la fin de la messe, la croix qui siégeait dans l’espace chrétien du Village olympique a été remise symboliquement à l’ambassadrice des États-Unis auprès de l’Unesco, pour revenir dans quatre ans aux Jeux Olympiques de Los Angeles. C’était finalement une messe d’action de grâce pour la paix vécue à Paris, en écho aux propos de Jean Paul II qui imaginait un jour le monde remplacer les épées de la guerre par des épreuves sportives fraternelles. Le sport est un incroyable facteur d’unité, qui contraste avec tous les diviseurs du monde, et il est primordial que les croyants y occupent toute leur place. Un élan a été donné grâce à l’initiative Holy Games, et il faut espérer que l’Église continue à creuser ce sillon d’Espérance.

Vous avez aimé cet article et souhaitez en savoir plus ?

Recevez Aleteia chaque jour dans votre boite e−mail, c’est gratuit !

Vous aimez le contenu de Aleteia ?

Aidez-nous à couvrir les frais de production des articles que vous lisez, et soutenez la mission d’Aleteia !

Grâce à la déduction fiscale, vous pouvez soutenir le premier site internet catholique au monde tout en réduisant vos impôts. Profitez-en !

(avec déduction fiscale)