Il l'a fait. Novak Djokovic, 37 ans, peut désormais se vanter d'avoir à son actif l'intégralité des titres les plus prestigieux du tennis. Le Serbe vient de remporter la médaille d'or olympique face à Carlos Alcaraz, un Espagnol de 21 ans donné favori pour le titre, ce dimanche 4 août à Paris. Au terme d'un match époustouflant remporté par Djokovic en deux sets (7-6, 7-6), le champion s'est laissé tomber à genoux, en larmes. Sa médaille olympique fait de lui l'un des joueurs les plus titrés de l'histoire, puisqu'il a déjà remporté les quatre tournois en grand chelem et le Masters. Un palmarès exceptionnel dont pourrait s'enorgueillir Djokovic, puisque celui-ci n'a été égalé que par un seul joueur, l'Américain Andre Agassi. Mais après avoir salué l'arbitre et son adversaire, et avant même d'aller embrasser sa famille, le champion s'est mis à genoux pour faire un signe de croix et lever les yeux au ciel.
De confession orthodoxe, Djokovic a toujours affirmé fièrement sa foi chrétienne, en rendant grâce après un match, ou en montrant la croix qu'il porte autour du cou, comme il l'a fait au début des Jeux olympiques de Paris. Pour l'athlète, le sport passe après Dieu. “C’est le titre le plus important de ma vie, car avant d’être sportif, je suis chrétien orthodoxe”, avait-il même assuré en avril 2011 alors qu’il recevait des mains d’Irénée, le patriarche de l’Église orthodoxe serbe, l’ordre de Saint-Sava au premier degré, soit la plus haute distinction de l’Église orthodoxe serbe. Novak Djokovic a enfin toutes les médailles qu'un athlète de sa catégorie peut espérer obtenir. Mais aucune ne brille aussi fort que celle de la foi, pour laquelle il élève les mains après chaque victoire.