Ils sont plus de 57.000 à avoir choisi d’assister à la messe du pape François au stade Vélodrome de Marseille ce samedi 23 septembre. 57.000 fidèles et autant de sensibilités différentes. Au « village » installé près de la Major, à Marseille, le vent souffle presque aussi fort en ce samedi matin que les rires que l’on entend près du stand de Fratello. La bonne humeur est unaniment partagée par les jeunes présents au stand, eux qui ont pu partager un temps de prière avec le pape François la veille. « Un homme simple, accessible », qu’ils ont hâte de retrouver au stade Vélodrome cet après-midi pour un grand moment de communion. « L’avoir eu pour nous et maintenant vivre ce moment avec des dizaines de milliers de personnes… c’est dingue ! », affirme Julien.
Un moment auquel s’est préparé Jean-François, responsable de l’Arche à Marseille, avec toute la communauté. « Nous sommes 38 de l’Arche Marseille à y assister et plus de 80 en comptant les communautés de l’Arche de la région ! », explique-t-il. Personnes valides et personnes porteuses de handicap, « on a embarqué tout le monde », se réjouit le responsable. « Des catholiques, des musulmans, des non-croyants tout le monde voulait venir ! ». Le message du Pape qui le touche tout particulièrement ? « Le lien qu’il fait entre le soin apporté à la planète et le soin apporté à l’humanité, surtout l’humanité blessée, fragile. »
Une humanité qui a besoin d’être soutenue et encouragée. Bénévole au Secours catholique depuis plusieurs années, Marie-Christine insiste : « Le Pape est un homme de Dieu qui fait bouger les choses, qui n’a pas peur de se faire proche des personnes précaires. » « Il incarne son message. Et être au stade Vélodrome ce samedi c’est défendre ce message qui n’est autre que celui de Jésus : Dieu nous aime infiniment, malgré nos faiblesses, malgré nos fragilités. »
Membre des Focolari depuis les années 1980, Bernadette aime beaucoup le pape François. « Il nous donne beaucoup d’espérance et nous aide à avancer vers plus de fraternité », reprend-t-elle. « Il rend la vie de l’Église plus concrète. »
Arrivé au Rocher il y a sept mois, François-Xavier n’a pas hésité une seule seconde à venir au stade Vélodrome. « Je suis curieux de son regard. C’est un pape qui bouscule. En tout cas qui me bouscule. » « Plus je le vois, plus je le lis, plus il m’est familier, c’est un pape qui prie et qui est porté par sa prière. On a besoin de charité, de proximité », reprend-t-il. « On essaye de lui prêter un discours politique mais non, il n’a pas de position politique mais une position missionnaire. »
Diana, engagée aujourd’hui au sein des Missions étrangères de Paris (MEP) a récupéré sa place en juillet, un mois avant son départ pour les Journées mondiales de la jeunesse (JMJ) de Lisbonne. C’est la troisième fois que cette jeune colombienne voit le pape François…depuis qu’il est Pape. « J’ai eu la chance de faire mes études en Argentine alors qu’il était encore le cardinal Bergoglio », explique-t-elle. « Il participait à l’aumônerie dont j’étais membre. » Aujourd’hui, elle retrouve en lui la même simplicité, la même délicatesse, la même volonté de s’approcher des plus pauvres.
Responsable de la région au sein de l’ordre du Saint-Sépulcre, Didier assiste à la messe du Pape « en tenue » précise-t-il avec fierté. Il sera accompagné de Cédric, chevalier de l’ordre du Saint-Sépulcre, et d’une trentaine d’autres membres. « Le Pape ne connaissait pas vraiment l’ordre du Saint-Sépulcre au début de son pontificat mais depuis qu’il est passé en Terre sainte il voit notre travail. » « Le Pape met l’accent sur l’esprit missionnaire et c’est bien cela qui inspire notre ordre. Il nous conforte dans notre action ! »