"Prenez, mangez, ceci est mon corps", peut-on lire dans la Bible (Mt 26, 26). Jésus invite chacun à communier afin de recevoir en soi la Vie. Communier n’est pas une récompense pour bonne conduite mais une "nécessité vitale", rappelait ainsi avec justesse saint Pie X. Et d’ajouter, qu’elle est nécessaire pour "recevoir la force de réprimer les passions, de se purifier des fautes légères, et de pouvoir éviter les fautes graves auxquelles est exposée la fragilité humaine".
Parmi les obligations auxquelles sont tenues les catholiques se trouve celle de communier au moins une fois par an à Pâques. Mais s’il est possible d’assister à la messe sans communier, est-il possible de communier plusieurs fois par jour ? L’Église répond à cette question dans son Code de droit canonique (Can 917) ainsi :
Qui a déjà reçu la très sainte Eucharistie peut la recevoir à nouveau le même jour mais seulement lors d’une célébration eucharistique à laquelle il participe.
Un fidèle peut donc communier jusqu’à deux fois par jour, une limite qu’a rappelé le Vatican dans une note diffusée en juin 1984. Si quelqu’un se trouve en danger de mort, il peut à nouveau communier même en dehors d’une messe (Can. 921, § 2). C’est ce que l’Église appelle le viatique.
L’eucharistie est avant tout le sacrifice du Christ qui donne son corps et son sang. En communiant, les fidèles accueillent Jésus en eux, ils puisent à la source afin de se nourrir du pain de vie qui transforment nos cœurs pour les rendre ardents à faire le bien.