Le Pape, qui a entamé dimanche son 37e voyage apostolique, a atterri au Pays de l’Érable aux alentours de 11h20 heure locale, après plus de 10h de voyage. En fauteuil roulant, descendu d’avion par un monte-charge, il a été accueilli par le Premier ministre Justin Trudeau ainsi que la Gouverneure générale du Canada Mary Simon, sous les flashs des photographes se pressant autour d’eux.
Une cérémonie à la simplicité émouvante
Puis, conduit dans un entrepôt de l’aéroport, le Pape a été salué par quatre joueurs de tambours, lors d’une cérémonie à la simplicité émouvante. Il a ensuite rencontré des représentants d’autochtones. Échangeant avec eux à l’aide d’une traductrice, le Pape s’est spécialement arrêté pour baiser la main d’une femme âgée, Emma Desjarlais, ancienne élève de pensionnat catholique.
Son arrivée – dans une humble Fiat 500 XL blanche, comme le souhaite le pape lors de ses déplacements – est restée assez discrète dans la ville d’Edmonton, à une trentaine de kilomètres de l’aéroport. On n’y trouvait pas trace d’attente dans les rues, ni de publicité pour la visite du chef de l’Église catholique, ni de drapeaux du Vatican ornant les façades.
En rencontrant la presse dans l’avion, lui-même a rappelé qu’il s’agissait d’un voyage "pénitentiel". C’est pour les peuples autochtones, blessés par les maltraitances subies au sein des établissements scolaires tenus par des congrégations catholiques, que le pontife argentin a tenu à faire ce long déplacement malgré ses douleurs persistantes au genou.
Après un temps de repos, le Pape doit, ce lundi 25 juillet, se rendre à Maskwacis , là où se trouvait jadis un pensionnat, pour y donner son premier discours officiel auprès de chefs autochtones.