Déjà présenté comme un enjeu de la campagne présidentielle, le "droit à mourir dans la dignité", que l’on peut reformuler par la "légalisation de l’euthanasie", pourrait bel et bien être un marqueur de l’entre deux tours… et du prochain quinquennat. Invité ce lundi 11 avril sur Franceinfo, Richard Ferrand, le président de l’Assemblée nationale et soutien d’Emmanuel Macron, a affirmé que "le droit à mourir dans la dignité" serait la grande réforme de société d’un deuxième quinquennat d’Emmanuel Macron. "Emmanuel Macron a dit qu’il souhaitait qu’une convention citoyenne soit organisée autour de ce sujet pour que l’on trouve l’organisation en France qui puisse convenir comme réponse à ce sujet", a-t-il détaillé.
Qu’en est-il pour l’autre candidate qualifiée au second tour, Marine Le Pen (RN) ? "Je ne suis pas prête à légaliser l’euthanasie", avait-elle indiqué dans une vidéo diffusée par l’association pour le droit de mourir dans la dignité (Admd) début avril 2022. "En revanche je ferai un grand plan pour développer les soins palliatifs dans notre pays car on a beaucoup de retard dans ce domaine et je pense que beaucoup de Français qui sont pour l’euthanasie c’est parce qu’ils ont vu souffrir des proches atrocement."