separateurCreated with Sketch.

Avortement : la lancinante question de la clause de conscience

Yellow Title Icon
Article Premium - Connectez-vous ou créez votre compte (100% gratuit)
médecin pensif
whatsappfacebooktwitter-xemailnative
Mariette Guerrien - publié le 09/02/22
whatsappfacebooktwitter-xemailnative
La proposition de loi visant à renforcer l’accès à l’avortement revient en troisième lecture à l’Assemblée nationale ce 10 février. La suppression de la clause de conscience ayant été rejetée par les députés, celle-ci n’est pas directement menacée, mais ses partisans ne désarment pas.

Faute d’un accord entre députés et sénateurs, la proposition de loi visant à « renforcer le droit à l’avortement » revient en troisième lecture ce 10 février. Le texte prévoit l’allongement des délais de 12 à 14 semaines de grossesse, sans porter attention à l’aide aux femmes qui veulent garder leur bébé. La commission des affaires sociales a rejeté la proposition de loi, et donc aucun amendement n’a été déposé. Il reste que le rapport de la sénatrice Laurence Rossignol (PS), ancien ministre de la Famille et des droits des femmes, devant les membres de la commission, a relancé la question de la clause de conscience spécifique en matière d’IVG, dont elle regrette que l’Assemblée nationale ne l’ait pas supprimée, contrairement au souhait des rédacteurs du texte. Elle estime que cette clause de conscience est « redondante avec la clause de conscience générale applicable à l’ensemble des professionnels de santé intervenant dans l’exécution de l’acte ». 

Vous avez aimé cet article et souhaitez en savoir plus ?

Recevez Aleteia chaque jour dans votre boite e−mail, c’est gratuit !

Vous aimez le contenu de Aleteia ?

Aidez-nous à couvrir les frais de production des articles que vous lisez, et soutenez la mission d’Aleteia !

Grâce à la déduction fiscale, vous pouvez soutenir le premier site internet catholique au monde tout en réduisant vos impôts. Profitez-en !

(avec déduction fiscale)