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Le pape François a continué lors de l’audience générale du 15 décembre son cycle d’enseignements sur saint Joseph, entamé le 17 novembre dernier, et qui vient parachever l’Année saint Joseph. Le pontife s’est cette fois arrêté sur une des caractéristiques de saint Joseph dans les Évangiles : son silence, "un silence plein d’écoute, un silence actif, un silence qui révèle sa grande intériorité".
Saint Joseph n’est pas "taciturne" et son silence n’est pas un "mutisme", a expliqué le pontife. Au contraire, l’époux de la Vierge Marie unit "le silence à l’action". "Joseph par son silence nous invite à laisser place à la Présence du Verbe fait chair, à Jésus", a-t-il énoncé. Le silence, a-t-il expliqué, permet en effet de distinguer la voix singulière de Dieu dans la multitude des voix du quotidien, celles "des préoccupations, des tentations, des désirs et des espoirs".
Sans le silence, "même notre parole peut devenir malade", a mis en garde le pape François, voire même se transformer en une "arme dangereuse". Et a énuméré les risques encourus : "flatterie, vantardise, mensonge, médisance, calomnie".
Le silence cultivé chaque jour en respectant un "espace d’intériorité dans nos journées" vient au contraire "régénérer" le langage, a affirmé l’évêque de Rome, mais aussi "nos choix".
À l’exemple de saint Joseph, le Pape a appelé à s’ouvrir à la "dimension contemplative de la vie ouverte précisément par le silence". Et a cité la célèbre pensée du philosophe Blaise Pascal : "Tout le malheur des hommes vient d’une seule chose, qui est de ne savoir pas demeurer au repos dans une chambre."
Comme lors de ses précédents enseignements, le pontife a finalement conclu sa catéchèse par une nouvelle prière :