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La ville de Lalibela (Éthiopie), dont les églises chrétiennes orthodoxes taillées dans la roche appartiennent au patrimoine mondial de l’Unesco, a été reprise par les forces gouvernementales, a annoncé le gouvernement éthiopien mercredi 1er décembre. Le site était tombé aux mains des forces rebelles du front de libération du peuple du Tigré (TPLF) le 5 août 2021 après neuf mois de lutte armée.
Treize mois de conflit
Pour mémoire la guerre a éclaté en novembre 2020 après que le Premier ministre éthiopien, Abiy Ahmed, a envoyé l’armée dans la région du Tigré afin d’y destituer les autorités locales, issues du TPLF, qui défiaient son autorité et qu’il accusait d’avoir attaqué des bases militaires. En près de treize mois la guerre a fait plusieurs milliers de morts, plus de deux millions de déplacés et plongé des centaines de milliers d'autres personnes dans des conditions proches de la famine, rapporte l’ONU.
Depuis le XIIIe siècle, les pèlerins et visiteurs se rendent à Lalibela, petite ville au nord de l’Éthiopie, pour admirer un ensemble architectural spectaculaire situé à 2.630 mètres d’altitude. Onze églises sculptées dans un seul bloc de pierre. En 1520, l’un des tous premiers européens en visite en Éthiopie, le prêtre portugais Francisco Alvaras les décrit. Il se dit ébloui par ces majestueux blocs en forme de croix : "À mon avis, il ne se trouve rien dans le monde de semblable, des églises sculptées avec art dans le rocher vif. Je dois arrêter de parler de ces édifices impressionnants, car je suis certain que beaucoup ne pourront pas me croire et penseront que j’ai exagéré".