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Haut-Karabakh : “Les Arméniens doivent cohabiter avec un voisin qui souhaite leur anéantissement”

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Un village en flammes lors du conflit au Haut-Karabakh, novembre 2020.

Agnès Pinard Legry - publié le 09/11/21
Un an après la signature de l’accord de cessez-le-feu au Haut-Karabakh entre l’Arménie et l’Azerbaïdjan, la situation demeure extrêmement instable. "Les Arméniens ont vécu le plus grave traumatisme depuis le génocide de 1915", explique à Aleteia Tigrane Yégavian, chercheur au Centre français de recherche sur le renseignement (CF2R). Entretien.

C’était il y a un an. Il a fallu trois tentatives de trêves pour qu’un cessez-le-feu soit conclu entre l’Arménie et l’Azerbaïdjan, dans la nuit du 9 au 10 novembre 2020, après près d’un mois et demi de conflit dans l’enclave du Haut-Karabakh, peuplée et défendue par les Arméniens. "Les Arméniens ont perdu 5.000 jeunes militaires de la classe d’âge 18-25 ans, il y a plusieurs dizaines de milliers de blessés graves et le territoire qu’ils contrôlaient en Artsakh a été amputé de 75% environ", détaille auprès d’Aleteia Tigrane Yégavian, chercheur au Centre français de recherche sur le renseignement (CF2R) et auteur de l’ouvrage Minorités d’Orient, les oubliés de l’Histoire. "Ils doivent aujourd’hui s’habituer à cohabiter avec un voisin qui souhaite leur anéantissement."

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