Le pontife a continué ce mercredi 13 septembre sa catéchèse sur la lettre de saint Paul aux Galates. Devant un millier de pèlerins rassemblés dans l’Aula Paul VI, il s’est arrêté, à la lumière des recommandations de Paul, sur le sens de la liberté chrétienne. « Nous sommes libres parce que nous avons été libérés, libérés par la grâce, libérés par l’amour », a-t-il fait remarquer. Cette libération vient du baptême et donc du Christ.
Dès lors, pour le chef de l’Église catholique, être catholique ne peut pas être « une dénomination sociologique pour nous distinguer ». Au contraire, la liberté catholique signifie l’ « ouverture » de l’Église « à tous les peuples et à toutes les cultures ».
« Combien d’erreurs ont été commises dans l’histoire de l’évangélisation en voulant imposer un seul modèle culturel ! », s’est exclamé l’évêque de Rome, déplorant la violence parfois employée. Il a considéré qu’une telle attitude a privé et prive encore l’Église de « tant d’expressions locales qui portent en elles les traditions culturelles de peuples entiers ». Et a donné en exemple les cas de la Chine et de l’Inde.
La liberté catholique est « dynamique » car elle doit s’exprimer dans des cultures multiples « en constante transformation », a affirmé le pape François. Les catholiques sont donc appelés, a-t-il insisté, à embrasser « la condition des pèlerins » et à être comme eux « dans un exode continu […] libérés de l’esclavage pour marcher vers la plénitude de la liberté ».