La vie de saint Barnabé, qui est fêté le 11 juin, montre que l’Église était missionnaire et universelle dès ses débuts. Son exemple peut inspirer les missionnaires du XXIe siècle. En lisant sa vie, on réalise que dès ses origines, guidée par l’Esprit saint, l’Église était missionnaire et catholique, c’est-à-dire universelle. Même s’il n’appartient pas aux “douze”, saint Barnabé fait partie des premiers apôtres remplis du feu missionnaire des tous débuts de l’Église. Il est présent à la Pentecôte et l’Esprit saint souffle sur lui comme sur toute l’assemblée présente. Il vend la terre qui lui appartient et dépose l’argent récolté aux pieds des apôtres afin qu’il soit redistribué à ceux qui en ont besoin puis se joint aux disciples pour annoncer la Bonne Nouvelle.
Audace et témoignage
Ce qui est intéressant, chez saint Barnabé, c’est son audace missionnaire. Il a quand même le toupet d’introduire Paul, ancien persécuteur de chrétiens, auprès des apôtres. Il fallait oser faire entrer le loup converti dans la bergerie ! Barnabé associe Paul à l’annonce de l’Évangile et favorise ainsi sa vocation missionnaire. Il voyagera avec lui à Chypre et en Asie Mineure et les deux compères verront de nombreuses personnes se convertir.
Décrit dans les Écritures comme un homme “bon, plein de foi, rempli de l’Esprit saint”, Barnabé témoigne par sa vie de l’ardeur missionnaire des premiers temps du christianisme. Il est animé par l’Esprit saint, rempli de hardiesse, témoigne des merveilles de Dieu, n’hésite pas à sortir de ce que l’on appellerait aujourd’hui sa “zone de confort” pour aller de par le monde témoigner de Jésus-Christ, et enfin il pose un regard bon et humain sur ceux qu’il rencontre. Un missionnaire au poil.
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