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Trois élans de prière à offrir à Dieu quand on souffre 

Zmartwiona kobieta modli się na różańcu
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Edifa - publié le 15/01/21
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Les épreuves de la vie peuvent donner lieu au découragement voire à un sentiment de révolte contre Dieu. Voici trois manières de s’adresser à Lui dans des moments de souffrance physique ou psychologique.

Quand on souffre, qu’a-t-on encore à donner au Seigneur ? Quelle que soit la nature de la souffrance, maladie, épreuve psychologique, on peut d’abord s’offrir soi-même. Et puis, offrir à Dieu l’effort qu’on fait pour guérir, le cachet qu’on avale pour son mal de crâne, a fortiori la chimio qu’on vient de subir. Mais comment s’adresser à Dieu quand la révolte et le découragement prennent le dessus ?

1« Mon Dieu, mon Dieu, pourquoi m'as-tu abandonné ? »

"Mon Dieu, mon Dieu, pourquoi m'as-tu abandonné ?" (Ps 21). Dieu aime énormément ce combat qu’on mène contre le mal avec l’aide des médecins et de sa famille, car Dieu, comme le dit la Bible, est en colère contre le mal sous toutes ses formes. C’est pourquoi on a le droit de lui dire, comme Jésus l’a fait lui-même au Calvaire : « Pourquoi, mon Dieu, pourquoi ? », « Pourquoi tant de souffrance sur cette Terre ? » Ce sentiment de révolte – qui peut durer – n’est pas un péché, puisqu’il participe en quelque manière à la révolte de Dieu lui-même contre le mal.

2« Que Ta volonté soit faite ! »

On peut se rappeler aussi ce qu’ont vécu les saints quand ils souffraient, à savoir l’abandon à la sainte volonté de Dieu. Si Dieu permet cette épreuve, c’est pour un bien que, la plupart du temps, on ne connaîtrait qu’au Ciel. Quand la petite Bernadette de Lourdes, devenue Sœur Marie-Bernard, souffrait terriblement de son asthme dans son couvent de Nevers, elle le vivait en redisant le « oui » que la Sainte Vierge lui a appris à dire à la volonté de Dieu.

Cette acceptation dépasse nos forces. Elle n’est pas naturelle, mais surnaturelle. C’est ce que le prêtre rappelle en introduisant le Notre Père. C’est « unis dans le même Esprit » que nous pouvons dire : « Père… que ta volonté soit faite ! » Quand on souffre, on ne doit pas oublier de supplier tout de suite Jésus de faire passer en moi son Esprit pour que je puisse dire moi aussi, comme lui : « Père, non pas ce que je veux, mais ce que tu veux ! » (Mc 14, 36).

3« Je trouve la joie dans les souffrances que je supporte pour vous. »

"Je trouve la joie dans les souffrances que je supporte pour vous ; ce qui reste à souffrir des épreuves du Christ dans ma propre chair, je l’accomplis pour son corps qui est l’Église" (Col 1, 24). Le comble, c’est que cette acceptation contribue au salut du monde. Dans son immense miséricorde, Dieu veut associer l’homme au sacrifice que Jésus lui a offert sur la croix.

« Par lui, avec lui et en lui », on peut offrir à Dieu tous les actes d’amour qu’on est amené à faire dans nos heures de souffrance. Car il est évident que ce n’est pas notre souffrance en elle-même qui plaît à Dieu, mais cette espèce de sourire intérieur qu’on continue à lui offrir au cœur de notre souffrance, alors qu’on aurait plutôt envie de gémir, de s’enfuir, de se refermer. Ce sourire répare tous les murmures des hommes contre Dieu.

Ce mystère de la souffrance rédemptrice, l’Apôtre Paul l’a exprimée dans une formule percutante de sa Lettre aux Colossiens :

« Je trouve la joie dans les souffrances que je supporte pour vous ; ce qui reste à souffrir des épreuves du Christ dans ma propre chair, je l’accomplis pour son corps qui est l’Église » (1, 24).

Cette conviction a permis depuis des siècles à des milliers de malades chrétiens de vivre leurs épreuves de santé, sinon dans la joie, du moins dans la paix. La paix que donne la certitude de ne pas vivre quelque chose d’inutile quand on a le corps ou le cœur tout chaviré par la souffrance.

Père Pierre Descouvemont

Dix conseils de Padre Pio à ceux qui souffrent :

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