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Comment pousser nos enfants aux confidences ?

Mother, Child, Girl, Secret, Problem, Confidence
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Edifa - publié le 10/12/19
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Nos enfants partagent trop rarement avec nous leurs soucis, leurs questions ou leurs espoirs. Ils discutent avec nous de banalités en prenant bien soin de cacher ce qui leur importe vraiment. Sans doute ne suffit-il pas d’inviter nos enfants à parler pour qu’ils le fassent. Cela ne peut pas se décréter, mais cela peut s’apprendre avec le temps.Pourquoi souhaitons-nous que nos enfants se confient à nous ? Pour les aider, bien sûr ! Les conseiller, les consoler, partager leurs joies et leurs peines. Mais n’y a-t-il pas aussi des motivations moins claires et, disons-le franchement, moins glorieuses, telles que la curiosité ou la possessivité ? Ce sont là de réelles tentations : il faut en être conscients et rester vigilants. 

Nos enfants, même petits, n’ont pas à tout nous dire et cela devient de plus en plus vrai au fur et à mesure qu’ils grandissent. Si nous voulons qu’ils se confient à nous, il faut qu’ils soient sûrs que nous préserverons leur jardin secret. Même lorsqu’ils entrouvrent la porte de ce jardin, ce serait un abus de pouvoir de notre part que de chercher à y pénétrer plus avant. 

Favoriser des temps d’intimité

Il faut passer beaucoup de temps avec ses enfants pour pouvoir être là au moment opportun. Mais comment aborder des questions personnelles quand il y a toujours un petit frère qui traîne dans les parages ? Favoriser des temps d’intimité est capital ! Dans certaines familles, les parents prennent régulièrement un des enfants à part pour partager un moment avec lui (un restaurant, une sortie au cinéma, une virée shopping…). Ces occasions irremplaçables d’échanges et de confidences ne peuvent pas naître autour de la table familiale.


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Ce qui attire aussi les confidences, c’est un cœur qui écoute. Mais écouter ne suffit pas, il faut aussi savoir garder ce qui a été confié. Une confidence est une confidence, même quand elle n’est pas protégée expressément par le sceau du secret, même quand elle vient d’un petit de trois ou quatre ans. Une exception peut être faite si on partage entre conjoints ce que les enfants nous ont raconté, sauf si ces derniers ne demandent pas eux-mêmes que leurs propos ne soient pas rapportés à l’un des parents. 

« Les parents, on ne peut rien leur dire, ils se fâchent tout de suite ! »

À tort ou à raison, certains jeunes ont l’impression d’être jugés avant d’être entendus. Sandra voudrait partir en vacances avec des amis mais ses parents estiment qu’elle est trop jeune : « Inutile d’en parler, c’est non ! ». Leur décision est irrévocable et dictée par d’excellents motifs. C’est dommage qu’ils n’aient pas profité de la demande de Sandra pour parler avec elle. 

Elle a grandi, changé et a l’impression que ses parents ne s’en aperçoivent pas. Au-delà de son projet de vacances, elle avait surtout besoin d’être écoutée. Prenons la peine d’écouter nos enfants avant de les réprimander. Bien de belles choses peuvent d’écouler d’une discussion à cœur à cœur. 

Christine Ponsard

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