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Cap sur Rome : les jeunes Français au rendez-vous du Jubilé !

JMJ Lisbonne 2023 pèlerins
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Anne-Sophie Retailleau - publié le 30/03/25
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Quelque 25.000 Français sont attendus au Jubilé des jeunes qui doit se tenir du 28 juillet au 3 août à Rome. Un événement unique dans une ambiance JMJ pour lequel les inscriptions se clôturent "officiellement" ce 31 mars.

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Plus que quelques heures pour s’inscrire au Jubilé des jeunes ! Du 28 juillet au 3 août, ce sont quelques centaines de milliers de jeunes de tous les continents qui sont attendus à Rome. Ambiance Journées mondiales de la jeunesse (JMJ) garantie. "Les JMJ m’avaient beaucoup plu et on m’avait dit que ce serait dans la même ambiance, donc je ne pouvais pas refuser !", s’exclame Lilie, 17 ans, qui part avec le diocèse de Bayonne. "Vivre cette démarche jubilaire est assez exceptionnel, dire qu’on l’a fait une fois dans notre vie c’est stylé !", sourit quant à elle Amicie, 20 ans. "L’espérance est un beau thème, dans notre monde où l’on peut parfois se décourager."

Les deux jeunes filles feront partie du groupe diocésain de Bayonne. Et une semaine avant la clôture des inscriptions, les effectifs sont déjà au complet pour ce petit diocèse. "257 jeunes sont inscrits, nous partirons avec deux cars", indique à Aleteia Jérôme Cangrand, responsable du jubilé pour le diocèse de Bayonne. "J’ai une liste d’attente longue comme le bras !" À Paris, "la barre des 500 inscrits est dépassée, nous avons une trentaine de groupes", note Melchior, responsable du jubilé pour le diocèse de Paris. Près de 1.500 jeunes pourraient partir de la capitale pour se rendre à Rome. "On s’attend à une vague d’inscriptions après Pâques. Mais l’idée est d’avoir le maximum d’inscrits d’ici le 31 mars. On ne sait pas la marge de manœuvre que nous aurons, il y a une différence entre rajouter par-ci par-là et créer un gros groupe ex nihilo."

Un tel succès semble bien être l’un des fruits des JMJ de 2023, qui ont renouvelé l’élan missionnaire de nombreux jeunes. "Nous avons ce projet jubilé depuis deux ans", explique Jérôme Cangrand. "On était portés par ces JMJ de Lisbonne, et on a créé dans la foulée un fil info WhatsApp pour organiser le jubilé." "Il y aura l’ambiance, la saveur des JMJ avec une présence de jeunes de tous les continents qui se rassemblent dans la joie", confirme le père Julien Dupont, chargé du jubilé à la Conférence des évêques de France (CEF). "Mais il y a des différences, ce n’est pas le même projet ni le même emploi du temps." Si des temps sont proposés par la CEF, comme un temps des Français et une journée étudiants-jeunes pros, le programme reste assez libre et s’organise à l’échelle des groupes. Avec un incontournable : le passage de la porte sainte de la basilique du Latran. 25.000 pèlerins français la franchiront le mercredi 30 juillet, "par groupes de 3.000 par heure". Comme pour les JMJ, une messe d’ouverture et une veillée finale avec le Pape sont pour le moment au programme. "Il y a des éléments similaires, mais on explique aux jeunes que le jubilé n’est pas les JMJ", remarque Jérôme Cangrand.

Le Jubilé, c’est la fête de l’Église universelle, la fête de la réconciliation. Ça aura tout le côté festif des JMJ mais avec ce petit truc en plus qui sera de vivre avec l’Église universelle.

"Le jubilé est vraiment différent. Pour moi, c’est presque plus important que les JMJ. C’est la fête de l’Église universelle, la fête de la réconciliation. Ça aura tout le côté festif des JMJ mais avec ce petit truc en plus qui sera de vivre avec l’Église universelle, qui n’est pas réservé aux jeunes. C’est un temps partagé avec les différentes tranches générationnelles." "J’espère vivre quelque chose d’un peu plus spirituel, avec une plus grande fraternité au sein du diocèse et dans l’ambiance générale, confie Amicie, du diocèse de Bayonne. "La semaine à Lisbonne, c’était plus une grande fête de catholiques contents de se revoir. Mais on est aussi contents de prier ensemble et de se soutenir mutuellement." "On espère avoir un shot de foi, et le thème de l’espérance est très contemporain", note Louis, 33 ans, dont le groupe parisien est complet. "Ça me paraît être la continuité des JMJ, estime Eva, responsable d’un groupe à Paris. Ça n’a lieu que tous les 25 ans, c’est unique ! Le lieu fait aussi que l’ambiance sera propice à la prière.

Autre différence avec les JMJ : la CEF a préparé un programme spécifique pour les néophytes et catéchumènes "pour faire l’expérience de l’universalité et de l’unité de l’Église." "Tous ceux qui veulent se rapprocher de Dieu sont les bienvenus à ce jubilé, et tout particulièrement les catéchumènes et néophytes", insiste le père Julien Dupont.

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