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L’idée est venue en 2024 d’un groupe de copains, pères et mères de familles catho, plutôt investis dans leurs paroisses lyonnaises et alentours : organiser une marche de nuit en mars à l’occasion du mois de saint Joseph, et prier pour les vocations. Une idée originale, imaginée de toute pièce, avec un petit sentiment de défi et de fierté : organiser un nouvel événement chrétien dans la durée. Bingo, alors que les organisateurs tablaient sur 300 personnes la première année par le bouche-à-oreille, ce sont finalement près de 600 personnes qui se sont alignées au départ. En 2025, pour cette deuxième édition, ils prévoient quelques nouveautés pour les 1.000 marcheurs attendus, dont Mgr Olivier de Germay, archevêque de Lyon, qui présidera la messe de départ.
Une vraie dynamique, un véritable engouement pour cette Rando de Saint Jo qui accueille tout le monde. "Parents, enfants, copains, sportifs ou non, solitaires ou non, nous accueillons tout le monde, tous ceux qui veulent prendre le temps de marcher sous les étoiles, et pourquoi pas de réfléchir à ce que Dieu attend d’eux dans leur vie", explique à Aleteia, Jean-Baptiste, un des organisateurs, "parmi les plus vieux, puisque la moyenne d’âge des participants se situe entre 20 et 30 ans".

Deux départs, 27 kilomètres jusqu’à Ars
Devant l’affluence prévue cette année, les organisateurs se sont résolus à proposer deux départs : l’un de Saint Cyr-au-Mont-d’Or, pour les habitants de Lyon et de sa périphérie, l’autre de Belleville-en Beaujolais pour les habitants du Val de Saône, du Beaujolais, de l’Ain et de la Vallée d’Azergues. Une petite trentaine de kilomètres au total pendant lesquelles deux pauses dans la nuit sont prévues avec café et animations chantées par une centaine de bénévoles, ultra-motivés. Tous se retrouveront au petit matin à Ars pour une prière finale et un mâchon, le petit déjeuner lyonnais fait de charcuterie et de beaujolais, avant de profiter des cars retour pour retrouver leur point de départ.

Une expérience unique
Albane, étudiante de 19 ans, compte bien y participer de nouveau avec une bande d’amis. Elle a même été mise à contribution pour distribuer des flyers à la sortie de messes étudiantes depuis 15 jours pour faire découvrir cette Rando de Saint Jo. "Je suis rentrée très heureuse l’année dernière de cette première édition, avec le sentiment d’avoir vécu quelque chose d’unique et novateur". "Il faut s’imaginer, marcher dans la nuit noire, dans une longue procession de torches, avec des moments de silence et d'obscurité, et des rencontres et discussions au fil de la nuit, c’est une expérience incroyable à vivre".
Jean-Baptiste, le père de famille, confirme. "En associant nos enfants, nos copains dans cette organisation qui est très sérieuse, voire professionnelle niveau sécurité, autorisations préfectorales, communication grand public, etc, on vit une expérience très forte avec nos proches, tous ensemble motivés par ce projet qui prend de l’ampleur et qui touche les cœurs. Mon rêve secret serait que dans 10 ans, je rencontre un jeune qui me dise avoir trouvé sa vocation lors de la Rando de Saint Jo !", conclut-il confiant.
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