"L’unité que Dieu voudra, par les moyens qu’Il voudra." La semaine de prière pour l'unité des chrétiens, une initiative œcuménique créée par un abbé catholique français, Paul Couturier, en 1939, démarre ce samedi 18 janvier. Elle témoigne de la volonté des Églises chrétiennes depuis plus d'un siècle de se rapprocher les unes des autres. S'il y a encore aujourd'hui de nombreuses divisions entre les différentes Églises chrétiennes, de nombreuses avancées depuis le XXe siècle ont permis un rapprochement entre les confessions. On peut penser aux initiatives de prière commune, à la signature de nombreux accords théologiques pour clarifier les dogmes. Comme la reconnaissance des baptêmes faits dans les autres Églises ou la signature de la “Déclaration conjointe sur la Doctrine de la Justification” avec les protestants luthériens.
Et des d’actes symboliques très forts du pape François avec l’inscription de martyrs coptes dans le martyrologe romain, ou le don de reliques de Saint Pierre à l’Église orthodoxe de Constantinople. L'année 2025 pourrait bien être charnière pour d'autres pas vers l'unité des chrétiens. Avec notamment le 1.700e anniversaire du premier concile œcuménique de Nicée qui sera l'occasion pour les responsables d'Églises de se rencontrer. Mais surtout la célébration de Pâques, commune à tous les chrétiens cette année, que le Pape espère voir devenir “une norme”. Loin de vouloir forcer la conversion des autres Églises ou trahir ses dogmes, l'œcuménisme a donc pour principal objectif aujourd'hui de rapprocher les chrétiens par la prière. Pour ainsi répondre à cet appel du Christ "afin qu'eux aussi soient un en nous, pour que le monde croie que tu m'as envoyé" (Jn 17,21).