Lourdes : un nouveau miracle officiellement reconnu

Une belle nouvelle pour l’archidiocèse de Liverpool et le sanctuaire de Lourdes ! Mgr Malcolm McMahon, archevêque de Liverpool, a officiellement annoncé ce 8 décembre la reconnaissance d’un nouveau miracle à Lourdes. Il s’agit de la guérison de John Jack Traynor, grièvement blessé pendant la première guerre mondiale, survenue à Lourdes en 1923 à l’occasion du premier pèlerinage du diocèse de Liverpool. " "Compte tenu du poids des preuves médicales, du témoignage de la foi de John Traynor et de sa dévotion à Notre-Dame, c'est avec une grande joie que je déclare que la guérison de John Traynor, de multiples problèmes médicaux graves, doit être reconnue comme un miracle accompli par la puissance de Dieu par l'intercession de Notre-Dame de Lourdes", s'est réjoui l'archevêque.

Ancien soldat de la Royal Navy lors de la première guerre mondiale, John Traynor souffrait de graves séquelles de blessures sur les champs de bataille (fortes crises d’épilepsie et paralysie du bras droit) à la suite notamment de tirs de mitrailleuse. Après une opération à la tête qui a échoué, il est même devenu paraplégique. Après son passage au sanctuaire de Lourdes en 1923, il a complètement recouvré la santé.

Le précédent miracle attribué à l’intercession de Notre-Dame de Lourdes, sœur Bernadette Moriau, remonte à février 2018. Plus largement sur les quelque 7.000 dossiers déposés au bureau des constatations médicales de Lourdes depuis sa création en 1883, seuls 71 ont été officiellement reconnus. Pour qu’une guérison soit qualifiée d’inexpliquée il y a sept critères. "Il doit s’agir d’une part du diagnostic d’une maladie connue, grave, et au pronostic défavorable et, d’autre part, la guérison doit être imprévue, instantanée, complète, durable et sans explication connue", avait expliqué à Aleteia le docteur Alessandro de Franciscis, médecin et président du bureau des constations médicales de Lourdes depuis le 1er avril 2009.

Mais encore faut-il ensuite passer d’une guérison inexpliquée à une guérison miraculeuse. « C’est un pas immense", précisait encore le docteur de Franciscis. La médecine juge d’une guérison inexpliquée. Le miracle relève du domaine du religieux et "c’est l’évêque de l’endroit où vit la personne guérie qui en juge".