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Si l’abus de l’alcool est dangereux pour la santé, l’intercession ne l’est pas pour la sainteté. Les moines de Solesmes et une association de laïcs ont décidé de promouvoir la béatification du refondateur de l’ordre bénédictin en France et de la fameuse abbaye sarthoise : Prosper Guéranger. Pour cela, il faut qu’il soit invoqué… et mieux connu. L’Association pour la canonisation de dom Guéranger organise donc un événement, à Paris, ce dimanche 1er décembre, pour lancer l’année jubilaire des 150 ans du trépas du grand liturge.
Au programme pour l’honorer : des vêpres grégoriennes et une table ronde sur "Ce que nous devons au Sacré Coeur et à dom Guéranger" à laquelle participeront dom Guilmard, moine de Solesmes, Mgr Aumônier, évêque émérite de Versailles, et une oblate bénédictine séculière. Ce sera aussi l’inauguration d’une chose moins attendue quand on parle d’un abbé du XIXe siècle qui disait que "la prière est pour l’homme le premier des biens" : un cocktail répondant au doux nom de… dom Guéranger ! Pour le déguster, rendez-vous est donné après la table ronde dans le bar associatif de Notre-Dame-du-Travail où a lieu cette après-midi où la participation est libre.
Élie, 26 ans, qui s’est formé en Thaïlande à la conception de ces mélanges alcoolisés plus à la mode sur les bords du canal Saint-Martin qu’aux abords de la Sarthe, en est à l’origine. Comme il habite Sablé, il connaît bien l’abbaye Saint-Pierre de Solesmes. L’idée du cocktail a d’abord été une "une blague, puis un défi", confie-t-il volontiers à Aleteia. C’est désormais une recette qui ne demande qu’à être approuvée par les amis de Prosper Guéranger, et tous les autres.
Les ingrédients qui s’imposent
Rien n’a été laissé au hasard dans les choix des ingrédients. La bénédictine s’est imposée d’emblée, qui a cette belle devise, résumée par les initiales latines D.O.M. de l’étiquette et qui fut celle de l’abbaye de Fécamp (Seine-Maritime) : "À Dieu, le meilleur, le plus grand". "Une liqueur de plantes au goût mielleux, qui se marie bien avec le cognac", explique Élie. Voilà le deuxième ingrédient. Puisque chaque breuvage doit respecter "un équilibre entre alcool, sucre et acidité", l’apprenti barman ajoute du sirop de vanille pour le sucre et du jus de citron pour l’acidité. "Homme de caractère", l’abbé refondateur méritait un cocktail "plus atypique". Ajoutez du gingembre et de la cannelle, le goût sera un peu trop prononcé. Adoucissez un peu avec du jus d’ananas : le liturge est devenu boisson. Pour la décoration, un détail pour vous, une idée d’Agnès, la sœur d’Élie, une rondelle de citron jaune. Dressée sur le bord du verre comme l’auréole qui ornera la tête du futur saint Prosper Guéranger. Si Dieu veut.