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Matthieu, l’évangéliste qui vendit tout pour s’acheter le Royaume

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La Vocation de saint Matthieu, Caravage, 1599, dans la chapelle Contarelli de l'église Saint-Louis-des-Français de Rome.

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Anne Bernet - publié le 20/09/24
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Percepteur cupide, celui qui devint l’apôtre Matthieu vendit tous ses biens mais resta un amoureux des comptes et des bilans, comme l’indique son évangile ! L’Église fête sa mémoire le 21 septembre.

À Saint-Louis-des-Français, à Rome, Caravage a décrit la vie de Matthieu en trois grands tableaux, parmi les plus beaux qu’il ait peints. Le premier le montre vêtu de beaux vêtements luxueux et confortables, installé à son bureau, entouré de ses employés ; sa vie est aisée. Heureuse ? peut-être pas… En choisissant de travailler pour le fisc romain, Lévi fils d’Alphée a choisi la sécurité matérielle et ses avantages, mais sa profession l’a mis au ban de la société juive, faisant de lui un exclu, un paria sur le passage duquel l’on se détourne en crachant. Les gens comme il faut ne lui adressent plus la parole, les autres non plus d’ailleurs, car ils le détestent de les pressurer comme il le fait, étant intéressé aux gras bénéfices du census publicus, l’impôt impopulaire détourné au profit de l’occupant païen.

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