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Cette rencontre qui change tout dans la vie du chrétien, selon le Pape

Papież na Anioł Pański: jeśli naprawdę poznałeś Jezusa, wszystko się zmienia
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I.Media - publié le 15/09/24
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" Tout change si tu as vraiment connu Jésus !", a lancé le pape François lors de l'Angélus du 15 septembre 2024 prononcé depuis la fenêtre du palais apostolique du Vatican. Cette rencontre "change ta façon d’être, ta façon de penser", a encore affirmé le Pape.

Ce qui change avec la rencontre du Christ ? Tout, absolument tout, a enseigné le pape François depuis la fenêtre du palais apostolique Place Saint-Pierre, ce dimanche 15 septembre. Revenu de son long voyage en Asie, François a de nouveau délivré sa méditation sur l'évangile du jour, après l'Angélus. "Pour connaître le Seigneur, il ne suffit pas de savoir quelque chose sur Lui, mais il est nécessaire de le suivre, de se laisser toucher et changer par son Évangile", a-t-il ainsi affirmé.

Partant de la question "Pour vous, qui suis-je ?", posée par Jésus à ses disciples, selon le récit de l’Évangile de Marc, le pape François a relevé que "Pierre répond parfaitement, en disant à Jésus qu’il est le Christ." Mais en refusant la perspective de son passage par la croix, il témoigne d’une mentalité trop humaine, "qui imagine un Messie fort et victorieux, qui ne peut pas souffrir et mourir", a remarqué le Pape. Pierre "doit encore changer de mentalité, il doit encore se convertir", a expliqué François, invitant chacun à s’interroger sur ses propres préjugés.   

Se laisser déranger par Jésus

"Nous aussi, nous avons appris quelque chose sur Dieu, nous connaissons la doctrine, nous récitons correctement les prières et, peut-être, à la question ‘qui est Jésus pour toi ?’, nous répondons bien, avec une formule que nous avons apprise au catéchisme. Mais sommes-nous certains que cela signifie vraiment connaître Jésus ?", s’est-il interrogé.

En réalité, "tout change si tu as vraiment connu Jésus !", a ainsi assuré le pape François. Cette rencontre "change ta façon d’être, ta façon de penser, les relations que tu as avec tes frères et sœurs, ta disposition à accueillir et à pardonner, les choix que tu fais dans la vie", a-t-il insisté tout en s'appuyant sur les lettres de captivité du théologien et pasteur luthérien Dietrich Bonhoeffer (1906-1945). Victime du nazisme, ce dernier avait écrit : "Le problème qui ne me laisse jamais tranquille est celui de savoir ce qu’est vraiment le christianisme pour nous aujourd’hui, ou même qui est le Christ".

Rejetant donc le piège d’une vie "tranquille", le pape François a lancé cette invitation à l’introspection : "est-ce que je me laisse déranger, est-ce que je me demande qui est Jésus pour moi et quelle place il occupe dans ma vie ?". Il a invité chacun à s’inspirer de la Vierge Marie, "qui a laissé Dieu bouleverser ses projets et a suivi Jésus jusqu’à la croix".

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