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L’Église continue de payer un lourd tribut dans les émeutes qui secouent la Nouvelle-Calédonie. Quelques jours après l’entière destruction de la paroisse Saint-Louis dans la banlieue de Nouméa, de nouveaux bâtiments religieux ont été incendiés et détruits. À Thio-Mission, la maison d’un prêtre située près de l’église Saint-François-de-Sales à Thio-Mission a entièrement brûlé dans la nuit du 19 au 20 juillet. Il a fallu deux heures aux pompiers pour éteindre le feu, qui n’a fait aucun blessé. La piste criminelle est envisagée, des voisins ayant aperçu plusieurs personnes s’enfuir des lieux, a indiqué France Info. Deux jours plus tôt, c’est l’église de la commune de Vao qui a été incendiée, s’ajoutant à la triste liste des églises détruites depuis le début des émeutes en mai.
Un regain de violence
Épargné au début des violences, le patrimoine religieux de Nouvelle-Calédonie est désormais lui aussi touché par les saccages et les destructions. À la fin du mois de mai, les locaux de la Société-Saint-Vincent de Paul à Nouméa ont été pillés et brûlés par des émeutiers. Très actif sur l'île, l'Ordre de Malte s'est aussi retrouvé dépassé, faute de ravitaillement en denrées alimentaires et en matériel. Les cimetières sont aussi touchés. Dans la nuit du 21 au 22 juillet, la commune de La Foa, à l'ouest de l'archipel, a annoncé la profanation de la sépulture et du monument d'un célèbre chef kanak dans la nuit du 21 au 22 juillet.
Les émeutes qui ont été déclenchées début mai en réaction à l’adoption par l’Assemblée nationale de la réforme du corps électoral avaient pourtant connu un temps d’accalmie au mois de juin. Mais suite à la décision des autorités de transférer d’un chef indépendantiste dans une prison métropolitaine, les émeutes secouent à nouveau la population éprouvée. Malgré les appels au calme et à la paix formulés par l’Église et les autorités locales, rien ne semble pouvoir encore enrayer la spirale de la violence.