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Du nouveau sur le Saint-Suaire : ce que disent les historiens

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SHROUD OF TURIN
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Nicolas Sarzeaud - publié le 01/07/24
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Que sait-on de nouveau sur le Saint-Suaire, sinon que l’histoire de sa vénération en a multiplié les traces ? L’historien Nicolas Sarzeaud, auteur d’une thèse sur les "Suaires du Christ en Occident", fait le point sur les dernières découvertes.

Peu d’objets ont été au cœur d’autant de discussions que le Saint-Suaire de Turin. Dès le XIVe siècle, il donnait lieu à une controverse entre ses propriétaires champenois et l’évêque de Troyes. Au XVIe siècle, alors que son culte comme relique de la Passion était institué à Chambéry, il recevait les foudres de Calvin, moquant la douzaine de sanctuaires affirmant posséder le linge funéraire du Christ, avant d’être défendu par une riche érudition catholique. Sa réapparition en 1898, par le moyen d’un négatif photographique faisant ressortir l’empreinte du visage du Christ, engendra de nouvelles discussions sur la façon dont l’image avait pu se former, et la datation médiévale du Suaire par le carbone 14, en 1988, ne mit pas fin aux débats. La permanence de cet objet dans l’histoire a peu de comparables, de même que l’ampleur de la littérature qui lui fut consacrée au cours des siècles d’histoire, se réclamant tantôt de la polémique contre les reliques, tantôt de l’apologétique, tantôt des sciences physiques ou de la médecine légale.

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