Alors que les catholiques se préparent doucement à entrer dans la période de l’Avent qui mènera jusqu’à Noël, la Terre sainte s’enfonce chaque jour un peu plus dans la guerre. La joie de l’attente laisse malheureusement la place à l’angoisse du lendemain. Face à cette situation, les patriarches et les chefs des églises de Terre sainte ont publié une déclaration commune dans laquelle ils ont demandé aux chrétiens de « s’abstenir des festivités habituelles pendant les périodes de l’Avent et de Noël en union avec ceux qui ont perdu leur maison ou des membres de leur famille. »
« Chaque année, pendant les périodes sacrées de l’Avent et de Noël, nos communautés chrétiennes de Terre sainte se réjouissent de préparer la naissance de notre Seigneur et Sauveur Jésus-Christ, en organisant des services religieux et des festivités publiques à grande échelle avec des illuminations et des décorations », ont-ils déclaré. Mais « les temps que nous vivons aujourd’hui ne sont pas normaux », ont-ils rappelé soulignant que depuis le déclenchement de la guerre à Gaza à la suite de l’attaque surprise du Hamas contre Israël le 7 octobre, « une atmosphère de tristesse et de douleur » a pris le dessus.
Nous encourageons les prêtres et les fidèles à se concentrer davantage sur la signification spirituelle de Noël.
C’est donc à un temps de l’Avent et à un Noël sobres, dépouillés, recueillis et priants qu’invitent les responsables religieux. « Nous encourageons les prêtres et les fidèles à se concentrer davantage sur la signification spirituelle de Noël dans leurs activités pastorales », écrivent-ils. Ils ont également demandé aux fidèles continuer à prier pour la paix en Terre sainte. Solidaires de la Terre sainte, les chrétiens de Jordanie vivront également un Noël sobre. « Nous nous concentrerons uniquement sur la célébration religieuse », ont indiqué les responsables des Églises en Jordanie début novembre.