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Anne.K, la passion des médailles à la française

Médaille Baptême

Installée dans le Gers, Anne.K propose aujourd’hui une vingtaine de modèles de médailles de baptême.

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Agnès Pinard Legry - publié le 24/10/23
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Fondée en 2014 par Anne Kirkpatrick et son fils Bruce, la manufacture Anne.K a réussi le délicat pari de s’imposer dans le milieu très fermé des médailleurs français, en assurant une montée en gamme de ses produits tout en conservant un prix abordable.

La maison Anne.K semble avoir gagné ses lettres de médailleur. Et quelles lettres ! Fondée en 2014 par Anne Kirkpatrick et son fils Bruce, la maison Anne.K s’est imposée en moins d’une décennie avec délicatesse et assurance dans le milieu très particulier des médailleurs français. Installée dans le Gers, l’entreprise propose aujourd’hui une vingtaine de modèles de médailles de baptême, chacun étant disponible en six tailles et cinq matières différentes : argent, vermeil, or jaune 9 carats, or jaune 18 carats et or gris. "Nous avons créé l’entité avec ma mère en 2014, mais ça a commencé tout doucement, avec deux modèles, une seule taille de médaille et une seule matière", se souvient Bruce Kirkpatrick.

De deux personnes, Bruce et sa mère Anne, l’entreprise est passée à huit salariés afin d’assurer le développement de la gamme et des ventes. "À l’exception de ma mère qui est artiste et s’occupe désormais exclusivement de la création des nouveaux modèles. Nous avons une structure agile et interopérable qui fait que tout le monde est capable de tout faire dans l’entreprise", souligne le co-fondateur. "Nous fonctionnons à flux tendu ce qui nous permet de répondre rapidement à la demande. Par exemple si la médaille n’est plus en stock sur le site et que le baptême est tout proche, nous pouvons fabriquer la médaille en urgence le matin pour l’envoyer l’après-midi même." "Je suis heureux de pouvoir former nos salariés et transmettre un savoir-faire devenu très rare", glisse encore Bruce.

Aujourd’hui, Anne.K maîtrise la totalité de la chaîne de production.

La renaissance d’un savoir-faire

Hausse des ventes, progression du nombre de salariés, développement des modèles… Tous les indicateurs sont au vert pour la maison Anne.K. Mais ce dont semble le plus fier Bruce, c’est l’atelier de l’entreprise. "J’ai commencé à faire une première partie de la fabrication en 2017 avec mes moules aussi appelés matrices de frappe. Je me suis mis à faire la finition de nos médailles puis leur fabrication. Aujourd’hui, Anne.K maîtrise la totalité de la chaîne de production".

"Paradoxalement, pour fabriquer une médaille de quelques millimètres, il faut des procédés industriels avec des machines lourdes, qui, neuves, coûtent cher et sur lesquelles on ne trouve plus beaucoup d’informations ", tient à rappeler Bruce. Il aura donc fallu cinq ans à Anne.K pour acquérir un atelier complet, en déduire les réglages de chaque machine et documenter chaque étape. "Toutes nos machines sont des machines d’occasion auxquelles j’ai donné une seconde vie en les réparant et les mettant aux normes, certaines datant de plus de 100 ans." "Tout peut désormais se faire en interne !", se réjouit Bruce.

En acquérant chaque procédé de fabrication nous avons pu faire une montée en gamme qui rend Anne.K digne de la haute joaillerie.

Anne.K insiste sur son côté maison "100% artisanale". "De la création du modèle à la frappe en passant par la fabrication des matrices en acier, chez Anne.K nous reprenons toutes les médailles à la main", développe Bruce Kirkpatrick. Au total, vingt contrôles qualités sont réalisés lors de la fabrication de la médaille, dont quatre très poussés. "L’œil est le meilleur contrôle qu’on puisse avoir. La médaille doit être irréprochable à l’œil nu." "En acquérant chaque procédé de fabrication nous avons pu faire une montée en gamme qui rend Anne.K digne de la haute joaillerie", tient à souligner le fondateur.

Des médailles avec un supplément d'âme.

Des médailles en nacre et des santons de crèche de Noël

Et les projets ne semblent pas manquer chez Anne.K qui compte lancer prochainement des médailles en nacre. "Le procédé étant différent, nous espérons avoir le processus arrêté d’ici la fin de l’année et donc commencer à les commercialiser en 2024", confie le fondateur.  Autre piste de développement pour Anne.K, celle de la réalisation…de santons ! "Ma mère étant artiste et sculpteur, nous réfléchissons à nous lancer également sur ce marché !"

"Marie douce lumière", "Notre-Dame de toute tendresse", "Vierge de l’Espérance"… Chaque médaille est pensée et réalisée avec une attention et une délicatesse toute spirituelle : "Notre travail se doit d’être irréprochable", renchérit Bruce Kirkpatrick. "Nous travaillons sur une médaille le matin, nous gravons le prénom et la date du baptême de l’enfant à qui elle est destinée et nous l’envoyons avec un mot écrit de la main de l’artiste pour chacun l’après-midi. Ces médailles ne sont pas de simples bijoux. Bénies et conservées toute une vie, parfois de génération en génération, elles disposent d’un supplément d’âme que nous nous efforçons de laisser transparaître."

En partenariat avec Anne K

[EN IMAGES] Les secrets de fabrication d'une médaille Anne.K

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