Le père Jacques Bombardier, curé de la paroisse Saint-Epvre de Nancy, a fait l'objet d'une agression d'une grande violence samedi 19 août. Alors qu'il sortait de son domicile dans le centre ville de Nancy, un individu fortement alcoolisé s'est précipité sur lui avant de le rouer de coups, tout en proférant des insultes faisant référence aux abus sexuels commis dans l'Église. Il aurait notamment tenu des propos selon lesquels "tous les prêtres sont des pédophiles", d'après des déclarations du secrétaire général de la préfecture, Julien Le Goff, au Parisien. Un "objet métallique" aurait par ailleurs été utilisé.
Le père Jacques gardé en observation
Blessé surtout au niveau de la tête, le père Jacques n'a toutefois pas de traumatisme crânien et sa santé n'est pas en danger. Il est gardé en observation au CHU de Nancy. "Nous exprimons notre soutien à ce prêtre et à ses proches. Nous espérons qu’il va rapidement se rétablir et nous le portons dans la prière", a déclaré Mgr Pierres-Yves Michel, évêque de Nancy et Toul. "Nous remercions vivement les témoins, les pompiers et les soignants qui lui ont porté assistance, ainsi que les policiers qui ont interpellé l’agresseur. Le prêtre ne connaissait pas son agresseur. Nous avons confiance en la justice et la laissons faire son travail."
Interpellé immédiatement après les faits, le suspect de 38 ans a été placé en garde en vue du chef de violences aggravées par trois circonstances : ivresse, arme et religion de la victime. Il a ensuite été hospitalisé en psychiatrie le dimanche 20 août, décrit comme un "marginal" et déjà connu de la police de Nancy pour d'autres faits mineurs.
Le maire de Nancy, Mathieu Klein, a quant à lui réagi immédiatement après l'agression, exprimant son soutien au père Jacques et appelant à des "sanctions fermes".