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Ecclesia Cantic, générateur de grands c(h)oeurs

Eloi Wallut dirigeant sa chorale.

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Cécile Séveirac - publié le 04/05/23
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Les 6, 7 et 8 mai, de jeunes catholiques venus de toute la France se rendront à Toulouse pour se former au chant liturgique avec Ecclesia Cantic. Éloi, enseigne de vaisseau de 1ère classe, a participé à l'édition précédente, à Lille. Il raconte à Aleteia en quoi cette expérience a transformé sa vie spirituelle.

Ils seront des centaines à affluer de toute la France vers la ville rose pour unir leur voix au service de la mission. Le 6 mai débute le sixième weekend Ecclesia Cantic, au cours duquel tous les jeunes catholiques se réunissent pour se former au chant liturgique tout en évangélisant par le chant. Le but : soutenir l’engagement de la jeunesse dans les paroisses et diocèses. 

Éloi a participé à l’édition précédente, qui s’est tenue à Lille en mars 2022. Âgé de 26 ans et enseigne de vaisseau de 1ère classe, il a découvert le chant il y a quatre ans au cours d’une route chantante. "Je me suis rendu compte que j’avais une voix, et que j’aimais chanter", explique-t-il à Aleteia. 

"Je suis allé dans une chorale à Toulouse qui était gérée par les Dominicains. C’est par là que j’ai entendu parler de Ecclesia Cantic." Avant le chant, Éloi avait été comme beaucoup de garçons servant d’autel, mais avait arrêté au moment d’entrer au lycée. "Ce weekend à Ecclesia Cantic a changé ma façon de concevoir le chant. On se retrouve à chanter à 300 personnes, et le lien qui se crée est unique, notamment avec le chef de chœur qui transmet des émotions incroyables. Cela m’a donné envie de devenir chef de chœur à mon tour, comme un  déclic."

Une expérience spirituelle forte

En septembre 2022, Éloi a repris une chorale à Brest, Chœur de Breizh, et ce alors même qu’il n’avait aucune connaissance du solfège. "J’avais les armes techniques, même si elles étaient encore un peu frêles, et la passion du chant, donc je me suis lancé, accompagné de plusieurs amis." Au total, ils sont une vingtaine, bien que les effectifs varient au gré des départs en mer. La chorale, menée par Éloi, anime régulièrement des messes, parfois à des heures matinales comme pendant l’Avent où sont célébrées des messes "Rorate" (très tôt le matin). Avec les sœurs de Saint Jean, la chorale organise des "heures saintes", qui sont des temps d’adoration, ainsi que les samedis missionnaires, un projet fondé par Éloi qui consiste à passer un après-midi dans la rue à chanter pour évangéliser. 

"Je trouve une véritable joie à faire cela et mes choristes me le rendent au centuple !", estime Éloi. "Spirituellement, c’est une expérience forte. Le chant me nourrit. D’ailleurs, quand j’ai la voix cassée, ça se ressent presque dans ma vie de foi."

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