Nicola Guarironi est né dans la jolie ville italienne de Vérone où il a grandi entouré de ses trois sœurs, dans une famille aimante mais stricte. "Le mot “erreur” n’était pas vraiment accepté dans l’enceinte familiale", explique-t-il au journal italien Nuovi Orizzonti. "C'était comme un robinet d'amour qui s'ouvrait et se fermait selon que je faisais les choses bien ou si j'avais tort."
Rapidement, le garçon se sent écrasé par le poids des attentes familiales, mais il serre les dents. Il enchaîne les années d’études et une fois diplômé commence à travailler au sein de l’entreprise familiale. C’est à partir de ce moment que Nicola se met progressivement à consommer des substances illicites avec plusieurs de ses amis, tous issus de bonne famille, avec un diplôme et une situation professionnelle stable. Sur le moment, Nicola a l’impression que l'héroïne l'aide à réussir, à dominer ses peurs et ses insécurités. Mais après dix ans passés à vivre sous le joug de cette dangereuse substance, Nicola assiste impuissant à sa descente aux enfers. À peine âgé de 30 ans, son état de santé se détériore jusqu’à frôler la mort.
Rencontre à Medjugorje
C’est l’une de ses sœurs qui lui vient en aide. Elle décide de le présenter à Don Bruno, un prêtre qui va l’encourager à changer de vie. "Nicola, pourquoi n'essayes-tu pas de combler ce vide que tu ressens dans ton cœur ?", a notamment dit le prêtre au jeune homme. "Pourquoi n'essaies-tu pas de le combler en rencontrant Jésus ?"
Étrangement, sans trop y croire, Nicola accepte la proposition qui lui est faite, en s’y accrochant comme à une bouée de sauvetage. Il fait la découverte de la communauté évangélique New Horizons, avec laquelle il entame un long processus de guérison physique mais aussi mentale. Il se rend un jour à Medjugorje (Bosnie-Herzégovine), en 2003.
"Le Christ m’a fait sentir sa présence à travers l’Eucharistie, et la parole de Dieu m’a permis de me remettre en question, de m’éclairer dans les moments importants de discernements que je vivais", raconte encore Nicola. "Et puis, il y a eu Marie", poursuit-il, "Marie qui m’a pris par la main, m’a choyé comme la plus tendre des mères." Nicola est resté à Medjugorje pendant 10 ans, pendant lesquels il a fait la rencontre de sa femme, Valeria, avant de repartir vivre en Italie. Un parcours de vie difficile mais pour lequel Nicola rend grâce. "Je suis reconnaissant pour le chemin parcouru jusqu'ici. Reconnaissant pour chaque cœur rencontré. Reconnaissant pour toutes les joies partagées."