Trois jours après son retour du Kazakhstan, le pape François est apparu ce dimanche 18 septembre à la fenêtre du Palais apostolique à l’occasion de l’Angélus lors duquel il a commenté la parabole de l’intendant malhonnête, cet homme corrupteur qui finit par rétablir sa situation avec ruse et qui reçoit finalement l’éloge de son maître. Il s’agit là d’une parabole "un peu difficile à comprendre", a reconnu le pontife argentin.
Pour le Pape, Jésus souhaite par ce récit provoquer ses disciples en leur enseignant que "ceux qui se déplacent dans l’obscurité, selon certains critères mondains, savent comment se sortir des difficultés [et] être plus malins que les autres". Et de constater que les chrétiens, eux, sont "parfois endormis" ou bien "naïfs" et ne savent pas prendre l’initiative pour trouver les moyens de s’extraire de difficultés.
Pour hériter de la vie éternelle, il n’est pas nécessaire d’accumuler les biens.
"Parfois, nous nous laissons gagner par le découragement, ou nous tombons dans la complainte et la victimisation", a-t-il alors déploré. Au contraire, il s’agit d’être "rusés selon l’Evangile", d’être "alertes et attentifs" pour discerner la réalité, d’être "créatifs pour chercher de bonnes solutions".
Le pape François a alors précisé la façon dont un chrétien pouvait se servir de la richesse du monde. "Pour hériter de la vie éternelle, il n’est pas nécessaire d’accumuler les biens", a-t-il confié. Il ne s’agit donc pas d’utiliser ces biens "pour vous-mêmes et votre égoïsme" mais pour "générer des amitiés, pour créer de bonnes relations, pour agir dans la charité, pour promouvoir la fraternité et pour prendre soin des plus faibles".