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Au cours de la messe, une transformation réelle se produit

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MESSE EUCHARISTIE
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Jacques de Longeaux - publié le 19/06/22
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Le père Jacques de Longeaux commente l’évangile de la solennité du Saint-Sacrement du Corps et du Sang du Christ (Lc 9, 11-17). L’Église catholique croit fermement qu’au moment de la consécration, le pain et le vin deviennent véritablement le Corps livré du Christ et son Sang versé.

Dans la conscience collective, la messe est le symbole du catholicisme : être catholique pratiquant, c’est aller à la messe. Beaucoup de gens appellent indifféremment « messe » toute célébration à l’église. Combien de fois ne m’a-t-on pas dit à la fin d’un baptême : « Merci pour cette belle messe ! » J’essaye d’expliquer que ce n’était pas une messe (sauf, bien entendu, si le baptême a été célébré pendant une messe), mais je ne suis pas certain d’être compris (ni qu’il soit bien utile de rectifier…). Au demeurant, cette place reconnue à la messe dans la foi catholique est très juste. La participation à la messe est essentielle à notre foi ; elle sanctifie le dimanche, le jour du Seigneur ; elle est le sommet de notre semaine ou de notre journée, son moment le plus important ; elle est la nourriture que le Christ a préparée pour nous et dont nous avons besoin pour soutenir et fortifier la vie reçue à notre baptême. Pourtant, pour beaucoup de gens, même croyants, la messe apparaît plutôt comme une obligation ennuyeuse. Le moindre prétexte est bon pour s’en dispenser, jusqu’au jour où l’on cesse d’y aller. 

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