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L’épisode de la femme adultère, un flagrant délit de miséricorde !

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femme adultère

La femme adultère, le Christ écrit par terre, détail d'une aquarelle de James Tissot, Brooklyn Museum

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Martin Charcosset - publié le 02/04/22
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Curé de la paroisse d’Écully, le père Martin Charcosset commente l’épisode de la femme adultère, dans l’évangile du cinquième dimanche de carême (Jn 8, 1-11). Au flagrant délit de péché, Jésus répond par un flagrant délit de miséricorde.

Nos familles sont le lieu des plus grandes joies et des plus grandes peines, et c’est parce que les liens d’amour y sont si profonds que les trahisons peuvent être si douloureuses. Vivre le pardon en famille est indispensable, et peut souvent sembler impossible. Puisque le temps de carême est une invitation à la conversion radicale, il n’est pas étonnant que les évangiles du quatrième et du cinquième dimanche nous présentent des situations de famille blessées : dimanche dernier, la parabole du Fils prodigue présentait la situation d’un pauvre vieux père dont les fils désirent le bonheur et la reconnaissance, et qui font exploser la cellule familiale (Lc 15, 1-32). Ce dimanche, ce n’est plus une parabole, mais l’histoire vraie d’une femme qui a trahi son époux (Jn 8, 1-11). Dans les deux cas, ces familles sont tellement blessées qu’il n’y a, semble-t-il, pas d’espoir de les sauver : personne n’oserait parier sur leur avenir. Personne… à part peut-être Jésus. 

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