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Imaginer les Missionnaires de la charité, congrégation fondée par Mère Teresa en 1950, quitter l’Inde suscite un vif émoi au niveau international. Un retentissement qui a poussé sœur Prema, la supérieure de la congrégation, à prendre la parole auprès de l’agence de presse italienne SIR. Que se passe-t-il exactement ? Le gouvernement indien a annoncé, le 25 décembre, avoir refusé le renouvellement de la licence autorisant les Missionnaires de la charité à recevoir des subventions de pays étrangers. Il ne s’agit donc pas de de suspension ou d’annulation de fonds bancaires étrangers mais bien d’une demande non approuvée pour "n’avoir pas satisfait aux conditions d’éligibilité", détaille la religieuse.
Aucune précision apportée
"Il n’y a aucune ordonnance de gel du ministère de l’Intérieur sur aucun de nos comptes bancaires. Nous avons été informés que notre demande de renouvellement d'enregistrement n’a pas été approuvée", détaille-t-elle. "Par conséquent, comme mesure pour garantir qu’il n’y a pas d’erreurs, nous avons demandé à nos centres de ne pas toucher à nos comptes où se trouvent des financements étrangers jusqu’à ce que le problème soit résolu".
Leur demande de renouvellement d’enregistrement de leur licence en vertu du Foreign Contribution Regulation Act a été rejetée "pour ne pas avoir satisfait aux conditions de recevabilité", reprend sœur Prema. Mais aucune précision n’a été apportée quant aux conditions contestées. Pour mémoire, selon les rapports consultés par l’agence UcaNews, au cours de l’exercice 2020-21, la congrégation a reçu près de 750 millions de dollars provenant de l’étranger. Les Missionnaires de la charité dépendant largement des dons étrangers pour mener à bien leurs œuvres caritatives auprès des plus pauvres et des plus rejetés, ce non-renouvellement de cette licence a de quoi inquiéter.