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Une pro-vie à la tête du Parlement européen ?

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La rédaction d'Aleteia - publié le 16/12/21
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L’eurodéputée maltaise Roberta Metsola, membre du Parti populaire européen (PPE), pourrait être élue en janvier prochain à la tête du Parlement européen. Très investie dans les droits des communautés LGBT+, elle n’a jamais caché son opposition à l’avortement.

Elle pourrait être la prochaine présidente du Parlement européen. Roberta Metsola, eurodéputée maltaise de 42 ans et membre du Parti populaire européen (PPE, droite), est pressentie pour succéder en janvier 2022 à l’actuel président du Parlement européen, le S&D (Socialistes & démocrates, gauche) David Sassoli. En effet, en vertu d'un accord passé en 2019, la coalition actuelle composée par les groupes du PPE, S&D et Renew (centre), il était prévu qu'à mi-mandat, l'actuel président cède sa place à un membre du PPE. Mais après le retrait de Manfred Weber (PPE), candidat malheureux à la présidence de la Commission européenne, et le choix des socialistes et démocrates de pas présenter de candidat, la voie s'est dégagée pour Roberta Metsola, par ailleurs déjà vice-présidente du Parlement.

Si elle est effectivement choisie pour prendre la tête de l’institution, le vote se fait à bulletin secret, Roberta Metsola sera la plus jeune présidente jamais portée à la tête de cette institution. Ce qui surprend, c'est le discours pour le moins atypique que tient la Malataise. Depuis huit ans, elle défend régulièrement les droits des communautés LGBT+ sur les bancs du Parlement. Mais elle est aussi farouchement opposée à l’avortement. Un signal diversement apprécié au sein de l'institution européenne.

Alors que certains pays avaient tiqué sur l’adhésion de Malte à l’Union européenne en raison de son interdiction de l’avortement, Roberta Metsola a rappelé lors d’un entretien dans la presse maltaise qu’il s’agissait "d’un débat qui devait se tenir à Malte" et non au sein de l’Union européenne.

En matière de santé et de droit des femmes, elle a assuré que "la position du Parlement est claire. En tant que présidente du Parlement, mon devoir est de représenter le point de vue du Parlement et si je suis élue, je ferai mon devoir comme je l’ai toujours fait." La première femme élue à la présidence du Parlement a été Simone Veil (qui a par ailleurs portée la loi encadrant la dépénalisation de l’avortement en France ndlr). "Ce Parlement doit l’honorer ainsi que son héritage", estime Roberta Metsola à son sujet.

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