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Le miracle qui va faire de Jean Paul Ier un bienheureux

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Agnès Pinard Legry - publié le 13/10/21
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La Congrégation pour la cause des saints a publié, mercredi 13 octobre, un décret attribuant un miracle au pape Jean Paul Ier ouvrant ainsi la voie à sa béatification. Il s’agit de la guérison de Candela Giarda, une fillette argentine de 11 ans. Récit.

Ouvert en 1990, abandonné en 2015 et repris un an plus tard, le procès de béatification de Jean Paul Ier vient enfin d’aboutir. Le pape François a autorisé, ce mercredi 13 octobre, la Congrégation pour les causes des saints à promulguer un décret concernant la reconnaissance d’un miracle attribué à son intercession. Il s’agit de la guérison de Candela Giarda, une fillette âgée argentine de 11 ans.

Nous sommes le 20 mars 2011. Ce jour-là Candela commence à souffrir d’un violent mal de tête qui persiste pendant une semaine. Le 27 mars, elle franchit une nouvelle étape dans la douleur et de la fièvre, des vomissements, des troubles du comportement et de la parole apparaissent. Transportée d’urgence à l’hôpital de Paraná, elle subit une batterie d’examens afin de découvrir de quoi elle souffre. Le diagnostic tombe, glaçant, Candela Giarda est atteinte d’ "encéphalopathie inflammatoire aiguë sévère, d’une épilepsie réfractaire maligne et d’un choc septique". Souffrant quotidiennement de crises épileptiques, les médecins décident de l’intuber. "En quelques heures, elle était dans le coma, avec un respirateur", a confié sa mère Roxana, au portail d’information argentin Infobae. "Elle a eu des convulsions et aucun des médicaments testés par les médecins n’a fonctionné."

Sans aucune amélioration de son état de santé, Candela est transférée le 26 mai 2011 à la fondation Favaloro, à Buenos Aires, dans l’unité de soins intensifs. Le 22 juillet 2011, son pronostic vital est engagé en raison d’une infection des bronches. Face à une telle dégradation de santé, les médecins décident de convoquer la famille afin de les préparer à la possibilité d’une mort imminente. "Nous ne pouvons rien faire d’autre, Candela va mourir ce soir", dit un médecin à la mère de fillette ce soir-là.

Déboussolée, acculée, sa mère décide de s’arrêter à la paroisse Nuestra Señora de la Rabida, située à quelques mètres de la clinique et à laquelle cette dernière est rattachée. Elle y avait déjà rencontré le père José Dabusti, très attaché au "pape au sourire" et qui l’a accompagnée tout au long de cette épreuve. "Cette nuit-là, je suis entrée et lui ai demandé de venir voir ma fille", raconte encore Roxana au média argentin. "Lorsqu’il s'est approché du lit de Candela, il a prié, m’a dit de mettre mes mains sur elle et l’a confiée au pape Jean Paul Ier". À leurs prières se joignent celles de l’ensemble du personnel soignant présent en réanimation.

Quelques heures après avoir invoqué Jean Paul Ier et quatre mois après l’apparition des premiers symptômes, le 23 juillet 2011, l’état de la jeune fille commence à évoluer favorablement. Le corps médical constate une amélioration rapide du choc septique qui se poursuit avec le rétablissement ultérieur "de la stabilité hémodynamique et respiratoire", précise le décret. Le 8 août, la fillette n’est plus intubée, le 25 août son épilepsie disparaît et le 5 septembre Candela quitte l’hôpital avec une simple ordonnance. Elle est, miraculeusement, guérie.

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